A𝗸𝗼𝘂𝗽𝗲́-𝗭𝗲𝘂𝗱𝗷𝗶 : 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝗴𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗶𝗹𝗹𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝘂𝗴𝗹𝗲́𝘀 𝗮𝘂 𝗴𝗿𝗲́ 𝗱’𝗮𝘃𝗲𝘂𝘅

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Des aveux significatifs auraient été obtenus dès les premiers jours de l’enquête. Certains suspects auraient admis ne pas posséder d’Arrêté de Concession Définitive (ACD) et auraient tenté, en vain, d’en obtenir un, ignorant que les parcelles étaient déjà officiellement attribuées au FPM. Ces révélations laissent entrevoir une stratégie bien organisée impliquant non seulement l’occupation illégale des terrains, mais aussi des manifestations orchestrées pour légitimer ces actes.

L’interrogation approfondie des instigateurs a permis de poser des questions clés qui ont souvent laissé ces derniers sans réponse satisfaisante. Parmi elles : l’autorisation pour l’aménagement, le plan de lotissement validé, ou encore les permis de construire. Par ailleurs, une société dénommée Terre Ivoire aurait été pointée du doigt pour être à l’origine d’un lotissement frauduleux sur ces terrains déjà sécurisés par un titre foncier du FPM.

Face à cette situation, l’État réaffirme son engagement à protéger les titres fonciers légalement acquis tout en combattant fermement l’anarchie foncière. Ce cas particulier d’Akoupé-Zeudji, englobant un projet de lotissement sur 910 hectares, souligne les fragilités du système foncier ivoirien, notamment les chevauchements entre droits coutumiers et pratiques informelles. Les autorités, en s’appuyant sur les dispositions strictes du Code foncier et du Code pénal, entendent garantir le respect des lois et la stabilité économique. Cette affaire souligne également la nécessité d’une gestion rigoureuse des espaces à fort potentiel comme Akoupé-Zeudji, afin qu’ils ne se transforment pas en zones de non-droit. Un suivi judiciaire strict est impératif pour rétablir l’ordre et consolider la crédibilité des projets d’urbanisation.

Julien Koffi


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