Le Centre de Toronto pour le leadership mondial en matière de surveillance financière et le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont signé un protocole d’entente (PE) visant à renforcer leur collaboration dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Cette entente marque une étape importante dans la consolidation des efforts internationaux pour préserver la stabilité et l’intégrité du système financier mondial. Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme constituent en effet des menaces majeures, capables de fragiliser les économies, d’affaiblir la gouvernance et de déstabiliser les institutions financières.
Le protocole d’entente prévoit la mise en œuvre de programmes de formation et de renforcement des capacités à l’intention des superviseurs financiers des États membres du GIABA. Ces programmes s’inscrivent dans le cadre des normes du Groupe d’action financière (GAFI) et visent à améliorer les outils et pratiques de surveillance financière en Afrique de l’Ouest.
Un partenariat stratégique
Pour Babak Abbaszadeh, président et chef de la direction du Centre de Toronto, ce partenariat illustre un engagement partagé envers la sécurité financière mondiale :
« Le protocole d’entente avec le GIABA souligne notre engagement commun à renforcer la réponse mondiale au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. En investissant dans la formation et le renforcement des capacités, nous donnons aux superviseurs financiers les moyens de diriger avec intégrité et de préserver la résilience du système financier. »
De son côté, le directeur général du GIABA, Edwin W. Harris Jr., a souligné la portée stratégique de cette collaboration :
« Ce protocole d’accord représente une étape stratégique dans nos efforts visant à renforcer les cadres de LBC/FT en Afrique de l’Ouest. En combinant notre expertise régionale avec le leadership mondial du Centre de Toronto, nous renforçons la capacité de nos États membres à préserver l’intégrité financière et à promouvoir le développement durable. »
Un engagement pour la stabilité régionale
À travers cette entente, les deux institutions réaffirment leur volonté commune de renforcer les mécanismes de lutte contre la criminalité financière en Afrique de l’Ouest. L’objectif est de protéger les économies et les populations vulnérables de la région contre les répercussions du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
Aimé Kouassi
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