Inauguration d’une usine d’anacarde à Boundiali : Bruno Koné enchanté par les opportunités de formation et de travail offertes aux jeunes

TOF USINE BOUNDIALI
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Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a procédé, ce samedi à Boundiali, à l’inauguration de l’usine de la Compagnie Emiratie Pan African Ago Commodities Holding Limited pour la transformation de noix de cajou, en présence du ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières Adjoumani Kobenan Kouassi, du ministre d’Etat, ministre du Commerce extérieur des Emirats Arabes Unis, Ahmed Al Zeyoudi, ministre d’Etat, ministre du commerce extérieur  et de plusieurs acteurs de développement du monde agricole. 

Le  Premier ministre, chef du gouvernement ivoirien a félicité les acteurs du développement de la filière Anacarde pour leur engagement constant à faire de cette filière une dynamique du développement de l’économie de la Côte d’Ivoire. Bruno Koné, le Président du Conseil régional de la Bagoué, a exprimé sa satisfaction face à cette avancée incontestable. Il a souligné qu’avec l’unité de transformation de la noix de cajou de Boundiali, La Pan African Agro Commodities – Cote d’Ivoire, une structure spécialisée dans l’exportation et la transformation des produits agricoles, s’est engagée à traiter par an, au moins 15 à 18 000 tonnes de notre production. « Cette performance fera de l’usine de Boundiali, l’une des plus importantes, en capacité de production, de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il fait savoir.  Pour lui, cette unité de transformation est plus qu’un simple projet industriel. « C’est le symbole de l’engagement de notre pays en faveur d’un développement économique local et le plus inclusif, en faveur de la valorisation de nos ressources naturelles, et en faveur de la création d’emplois, principalement pour nos jeunes et nos femmes », a-t-il déclaré.  Avant d’affirmer que l’impact de cette usine pour la Région de la Bagoué, et plus généralement pour la Côte d’Ivoire, est important et multiforme. « Cette unité de production contribuera à sécuriser notre approvisionnement en produits transformés et à valoriser localement notre production de noix de cajou. Nos agriculteurs bénéficieront de débouchés sécurisés, stables et durables pour leur production. Cette unité stimulera l’économie locale en créant des emplois, et par voie de conséquence, de la richesse au plan local. Nos jeunes trouveront ici des opportunités de formation et de travail, donc d’épanouissement au plan personnel. Cette unité contribuera à faire de notre Région de la Bagoué, jadis considérée comme pauvre et délaissée, une région qui progressivement, verra les conditions de vie de ses filles et fils s’améliorer », a-t-il déclaré.

Cette unité qui ouvre ses portes,  selon le ministre en charge de l’Agriculture «vient ainsi grossir le nombre déjà important des usines de transformation de la noix brute de cajou qui est passé de 7 usines en 2018 à plus de 35 usines en 2024» a-t-il fait savoir.  Toujours selon lui, cela montre que l’industrie du cajou depuis la réforme de la filière en 2013, a amorcé une pente de progression irréversible. Elle constitue, de ce fait, le fer de lance de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire, dans la mesure où elle a permis à la Côte d’Ivoire de se positionner aujourd’hui comme troisième transformateur mondial de noix brutes de cajou et deuxième fournisseur d’amandes sur le marché international, avec un taux de transformation de plus 22% pour un volume transformé en 2023 à 266 000 tonnes contre 34 000 tonnes en 2011. A l’en croire, ces progrès enregistrés par l’industrie du cajou traduisent à eux seuls la vision du président de la République, qui est de transformer de façon structurelle l’économie du pays par la transformation locale des principaux produits agricoles dont l‘anacarde.

Aimé Kouassi


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