La ville d’Agnibilékrou a célébré la Journée Internationale des Droits de la Femme à travers une cérémonie riche en émotions et en discours tournés vers l’avenir. Parmi les personnalités marquantes présentes, André Kouacou, Administrateur des Services des Impôts et Prince du royaume du Djuablin, a partagé sa vision sur le rôle et la place de la femme dans la société, en mettant particulièrement l’accent sur son autonomisation.
Lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il retenait de cette célébration, André Kouacou a exprimé son profond respect pour les femmes, tout en soulignant le rôle crucial qu’elles jouent dans le développement de l’humanité. “Une mère, c’est une vie, c’est le symbole des projets et des générations futures,” a-t-il affirmé. Il a tenu à rappeler que cette journée spéciale dédiée aux femmes constitue une opportunité unique de saluer leur résilience et leur contribution à la société. Il a également encouragé les femmes à persévérer dans leurs efforts et invité tous les hommes à accompagner cette quête vers une égalité réelle et une véritable autonomisation des femmes.
Interrogé sur la capacité des femmes à s’approprier pleinement les bienfaits de cette journée instituée par l’ONU, le prince du Djuablin a insisté sur les acquis légués par les devancières. Il a exhorté les femmes à préserver et à renforcer ces acquis pour garantir un avenir meilleur. Toutefois, il a souligné le défi que constitue la prise de conscience collective des opportunités offertes par l’autonomisation. “C’est le fruit de tous les efforts consentis par leurs devancières. Elles doivent entretenir ces acquis, car il en va de leur avenir,” a-t-il expliqué.
En tant que fils d’une Reine-Mère et héritier d’une tradition riche, André Kouacou a mis en lumière la place sacrée de la femme dans la cosmogonie Akan. Il a rappelé qu’en tant que conseillère de l’ombre dans les traditions africaines, la femme est la pierre angulaire de la stabilité sociale et familiale. “Dieu, en créant la femme, s’est servi des imperfections de l’homme. La femme devient alors la finition, la perfection,” a-t-il ajouté. Il a cependant averti que l’exposer à des luttes de pouvoir public risquerait de nuire à cette sacralité, tout en appelant à élever la femme dans le respect de son rôle essentiel.
Pour clore son discours, André Kouacou a lancé un appel vibrant à tous : “Nous réitérons nos remerciements à nos mamans qui nous donnent la vie. Nous les encourageons à se battre sans relâche, et nous invitons chacun à se joindre à cet effort pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel.” Ce message, empreint de gratitude et d’espoir, résonne comme une invitation à construire une société où les femmes auront toutes les clés en main pour prospérer et contribuer pleinement à la paix et au développement.
Prielle Eliora, correspondant régional
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