Akpessekro: Le nouveau président du foncier toujours en suspens

 A Akpessekro, la tension monte à l’approche de la date officielle de la mise en vigueur de l’ADU. Alors que la nouvelle réglementation promet une modernisation de la gestion des terres, la désignation du nouveau président du foncier reste en suspens. La date fixée pour l’entrée en vigueur de l’ADU ne cesse de faire écho dans la communauté d’Akpessekro. Ce nouveau cadre juridique, attendu par de nombreux habitants, devrait renforcer la transparence et la régulation dans l’attribution et la gestion des terres. Cependant, malgré cette échéance rapprochée, le poste clé de président du foncier demeure vacant, alimentant ainsi l’incertitude et l’inquiétude parmi les populations. Selon la loi en vigueur, le chef du village doit naturellement assumer le rôle de président du foncier ou, à défaut, désigner une personne apte à le succéder.

Ce mécanisme vise à assurer une continuité dans la gestion des terres et à préserver les intérêts des ayants droit, tout en garantissant le respect des traditions coutumières. À Akpessekro, cette règle est particulièrement scrutée, tant elle incarne un enjeu majeur pour la sécurité foncière et le développement local. Par ailleurs, une autre préoccupation majeure agite la population : l’affaire des 500 hectares. Il ressort qu’à l’origine, la superficie totale concernée était de 750 hectares. Sur cette superficie, 250 hectares ont été purgés pour un montant de 3 milliards 750 millions de francs CFA, tandis que les 500 hectares restants sont évalués à 7 milliards de francs CFA. C’est sur ces 500 hectares que la population exprime son inquiétude, craignant des irrégularités ou une éventuelle spoliation. Ce dossier, qui suscite déjà de vives réactions, rend encore plus pressante la nomination d’un président du foncier capable de garantir une gestion transparente et équitable des terres du village. Tandis que le compte à rebours continue, la communauté attend avec impatience des éclaircissements sur cette nomination.

La transparence du processus et le respect des procédures légales seront, selon beaucoup, les garants d’une transition harmonieuse vers la nouvelle ère de gestion foncière promise par l’ADU. La population d’Akpessekro est toujours en attente de son nouveau président du foncier et espère que le chef du village, ou le candidat qu’il désignera, saura incarner un leadership fort et visionnaire pour faire face aux défis posés par la modernisation du système foncier. En effet, le choix du président du foncier est crucial pour l’avenir du village, notamment en matière de sécurisation des terres et de régulation des transactions. En attendant une décision officielle, discussions et spéculations demeurent animées à Akpessekro.

Il faut noter qu’à l’approche inexorable de la date fatidique, nombreux sont ceux qui se demandent ce qui se passera une fois ce jour arrivé.

Julien Koffi

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