Les regards du monde économique africain sont tournés cette semaine vers la capitale ivoirienne, où se tiennent les Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). Organisé sous le thème évocateur : « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », cet événement d’envergure a rassemblé décideurs, chefs d’entreprise, institutions financières et acteurs du développement venus de tous horizons.

Parmi les figures marquantes de cette rencontre, Koné Kparagninin Idriss, Président-Directeur général du groupe Etrako BTP, s’est imposé comme l’un des défenseurs d’une approche plus humaine et durable du développement du continent.
Originaire de Boundiali, dans le nord de la Côte d’Ivoire, Koné Idriss incarne cette nouvelle génération de chefs d’entreprise africains qui croient à un modèle économique fondé sur l’équilibre entre performance financière et impact social. Son intervention, au cours d’un panel consacré à la protection sociale et à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a retenu l’attention des participants. Aux côtés de Denis Charles Kouassi, Directeur général de la CNPS, et d’experts venus d’autres pays africains, il a défendu l’idée selon laquelle le secteur privé devait être un catalyseur de l’inclusion et de la justice sociale.
Prenant la parole à l’issue des échanges, le dirigeant d’Etrako BTP a rappelé que le développement économique ne saurait se dissocier des enjeux humains et environnementaux : « L’Afrique ne se développera durablement que si nous intégrons les populations dans notre vision. Les entreprises ont une responsabilité dans l’amélioration des conditions de vie, et doivent s’impliquer activement dans la transformation sociale ».
Sous sa direction, Etrako BTP s’est imposé comme un acteur de référence dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et de l’immobilier, avec une stratégie articulée autour de la qualité, de l’impact social, et du respect des normes environnementales.
La présence de Koné Idriss à cette grand-messe économique n’a pas été un simple exercice de visibilité. Elle a mis en lumière les contributions concrètes de son groupe à la construction d’une Afrique plus résiliente, en phase avec les Objectifs de développement durable (ODD) et les priorités définies par l’Unionafricaine. Son discours, résolument tourné vers l’action, a résonné comme un appel à une plus grande synergie entre pouvoirs publics et secteur privé.
Outre les nombreuses discussions stratégiques qui ont marqué cette édition, l’événement a été ponctué par l’élection du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD pour un mandat de cinq ans. Ce changement à la présidence marque une nouvelle ère pour l’institution panafricaine, qui devra renforcer son rôle de levier du développement en s’appuyant, notamment, sur les talents entrepreneuriaux africains.

Dans un contexte où les défis économiques, sociaux et climatiques s’entrecroisent, la voix de dirigeants comme Koné Kparagninin Idriss trouve un écho particulier. Son plaidoyer pour une croissance inclusive, soutenue par la responsabilité sociétale des entreprises, s’inscrit dans une dynamique salutaire pour l’avenir du continent. Le SARA 2025 l’a confirmé : pour transformer l’Afrique, il faudra plus que des idées. Il faudra des bâtisseurs engagés, conscients que chaque projet économique est aussi un projet humain.
Julien Koffi
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