Première Journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants : L’engagement de la CGECI en Côte d’Ivoire

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Le 12 juin 2025 marque une date historique : la toute première Journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants, initiée par l’Organisation internationale du Travail (OIT). Cette journée se veut un appel universel à l’action face à un fléau encore trop présent. Près de 138 millions d’enfants dans le monde sont en situation de travail, dont 54 millions exposés à des conditions dangereuses. L’Afrique reste la région la plus touchée, avec 87 millions d’enfants concernés, selon les dernières données conjointes de l’OIT et de l’UNICEF (2025).

Le secteur privé, acteur clé du changement

À l’occasion de cette journée, un message fort est adressé aux entreprises, qui ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre le travail des enfants. Trois leviers d’action sont à privilégier : Zéro travail des enfants dans les chaînes de valeur ; Approvisionnement responsable à tous les niveaux ; Promotion de l’éducation et de la formation pour les enfants comme pour les familles.

En Côte d’Ivoire, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) s’engage activement à travers plusieurs initiatives structurantes : Le projet ACCEL AFRICA, mis en œuvre par le BIT, vise à accélérer l’élimination du travail des enfants en Afrique, en intervenant directement dans les chaînes d’approvisionnement stratégiques comme le cacao et l’or. Le projet ENACTE, également soutenu par le BIT, œuvre pour traiter les causes profondes du travail des enfants dans la région de la Nawa, par des actions collectives menées en partenariat avec les acteurs locaux. L’Initiative du Secteur Privé contre le Travail des Enfants et le Travail Forcé (ITEF), lancée par la CGECI, est une plateforme multisectorielle regroupant plusieurs entreprises et groupements. Sa mission : positionner la Côte d’Ivoire comme une destination phare pour un approvisionnement responsable.

Le travail des enfants n’est pas une fatalité. Il est le symptôme d’inégalités profondes, d’un accès insuffisant à l’éducation, de la pauvreté et du manque de régulation dans certaines chaînes de production. Mettre fin à cette réalité nécessite une mobilisation collective, de la volonté politique et une implication ferme du secteur privé.

Aimé Kouassi


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