A la suite des incidents survenus le 2 août 2025 sur le site des 541 hectares d’Akoupé-Zeudji, dans le cadre de travaux de déguerpissement et de terrassement initiés par des investisseurs chinois, dont l’on déplore malheureusement 1 mort et plusieurs blessés graves, plusieurs voix se sont élevées pour désigner à tort des responsables présumés. Parmi eux, Touré Ahmed Bouah et la société SOPHIA SA, injustement pointés du doigt dans certaines interprétations de l’événement.
Dans un communiqué transmis à la presse, ce lundi 4 août 2025, Touré Ahmed Bouah a tenu à clarifier sa position : il n’est ni acteur sur le terrain ni impliqué dans la gestion opérationnelle de ces opérations de déguerpissement. Il précise également que la société SOPHIA SA, dont il est le représentant, n’intervient plus sur le site depuis plus de 15 ans.

Pour rappel, SOPHIA SA a réalisé le lotissement de 910 hectares, comprenant les 541 ha actuellement au centre du conflit, pour le compte du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM). Ce terrain est couvert par un Arrêté de Concession Définitive (ACD) légalement délivré par l’État de Côte d’Ivoire. Depuis la cession de leurs droits, ni SOPHIA SA ni Touré Ahmed Bouah ne sont concernés par les actions de libération de terrain actuellement menées.
Le différend oppose actuellement les investisseurs chinois, ayant acquis légalement lesdites parcelles auprès du FPM, à un groupe de squatters armés et sans droit foncier reconnu. Ces derniers rejettent les offres de médiation formulées par les autorités et revendiquent une restitution gratuite de terres pourtant immatriculées dans les règles, ce qui constitue une violation manifeste du cadre légal domanial.
Face aux tentatives de désinformation, Touré Ahmed Bouah met en garde contre toute tentative d’associer son nom ou celui de SOPHIA SA à ce dossier, rappelant que de telles allégations pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires.
Julien Koffi
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de abidjaneconomie.net même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur ABIDJAN ECONOMIE
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.