Dans la nuit du vendredi 1er août 2025, vers 23 heures, un grave incident s’est produit dans la commune de Yopougon, quartier Loïs rouges. L’autobus Tata Marcopolo immatriculé 3408-3 de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) a été la cible d’un acte de vandalisme particulièrement violent.

Le bus, qui assurait le service de ramassage du personnel de la SOTRA près du collège SONA et non loin de la caserne des sapeurs-pompiers, a été envahi et incendié par des individus encagoulés armés de machettes et de gourdins. Cet acte de vandalisme survient dans un contexte où la société de transport public fait face à des défis croissants pour maintenir ses services.
La SOTRA a exprimé sa condamnation la plus ferme face à cet « acte de vandalisme inacceptable qui compromet la sécurité du personnel et de son matériel roulant ». La société souligne que ses véhicules sont indispensables au bon fonctionnement de ses activités et à la mobilité quotidienne de ses agents, mais aussi des populations qu’elle dessert.
Cet incident intervient à un moment où la SOTRA s’efforce continuellement d’offrir un cadre de travail sûr et pérenne à ses employés. De tels agissements, selon la direction, « ruinent les efforts continus de la société » dans sa mission de service public.
Face à cette situation, les équipes de la SOTRA collaborent activement avec les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur les circonstances de cet incident. La société a appelé à « la retenue, à la responsabilité et à la solidarité de tous » pour préserver le patrimoine commun.
Dans son communiqué, la Direction Générale de la SOTRA rappelle que « préserver notre patrimoine commun et garantir la continuité du service public est un devoir collectif, indissociable de la pérennité des emplois et des acquis au service des usagers ».

La société a également tenu à remercier la population pour son soutien et sa compréhension, tout en renouvelant sa détermination à offrir un service de transport urbain fiable et de qualité dans les communes d’Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San Pedro.
Cet incident soulève des questions importantes sur la sécurité des infrastructures de transport public en Côte d’Ivoire et met en lumière les défis auxquels font face les entreprises publiques dans l’exercice de leurs missions de service public.
Julien Koffi
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