Le PCA de l’APROMAC Fait le Point de la Filière Ivoirienne d’Hévéa

L'APROMAC est une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) de la filière hévéa reconnue par le décret N°2020-276 du 26 février 2020

Selon les données livrées, ce vendredi, dans la capitale politique Ivoirienne, par le PCA de l’APROMAC, depuis 10 ans, la production du 1er producteur Africain de caoutchouc naturel croît à un rythme moyen de 21% par an. En effet, la production nationale de caoutchouc naturel du 3e producteur, à l’échelle mondiale, de cette matière première (commodity) a progressé de 357% en une décennie pour représenter près de 11% (un peu plus de 1,6 millions de tonnes) de la production totale du monde en 2024. Dans ce chiffre, 64% du caoutchouc naturel Ivoirien a été exporté vers l’Asie, 23% vers l’Europe et 11% vers les Amériques, cette année-là.

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Graphique : KOFFI-KOUAKOU Laussin

“Avec une superficie de plus de 800.000 ha, la culture de l’hévéa en Côte d’Ivoire est, à ce jour, pratiquée par plus de 240.000 planteurs et génère un chiffre d’affaires supérieur à 1.400 milliards FCFA, soit environ 8% du Produit Intérieur Brut (PIB) Ivoirien”. Insiste le Président de l’APROMAC tout en précisant que “ces chiffres sont le résultat d’une stratégie, mise en place en 2008 à travers la création de l’ex-Fonds de Développement Hévéa (FDH), en vue de suppléer le manque de financement et de soutenir le développement de plantations d’hévéas.”

Dans ce cadre, d’après ses dires, le bilan des actions de développement de l’APROMAC sur le terrain ont permis la naissance et l’exploitation de 205.378 ha de plantations d’hévéa créées à partir de plants sélectionnés subventionnés, la formation de 20.952 personnes aux métiers de l’hévéa, directement par l’APROMAC, et de 25.000 autres, via le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA).

“3.858 kilomètres de pistes ont été reprofilées, 15.406 mètres linéaires de buses posées et 92 dalots ont été construits pour faciliter l’accès aux plantations d’hévéa et l’évacuation du caoutchouc des planteurs.” Complète-t-il avant de relever qu’aujourd’hui, “90% des plantations d’hévéa sur le territoire national sont gratuitement encadrées, grâce à un financement de l’APROMAC mis en œuvre par le FIRCA.”

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le PCA de l’APROMAC a également révélé, ce vendredi-là, qu’hormis ces programmes fondamentaux, de nouveaux chantiers sont en cours de réalisation. Parmi ceux-ci, “le maintien d’un parfait équilibre entre la production nationale et la capacité d’usinage installée, la mise en place d’une académie des métiers de l’hévéa –– Cet institut international, situé à Ahouakro sur l’axe Abidjan/Yamoussoukro, sera construit sur une superficie de plus de 236 hectares dans le département de Taabo et aura pour objectif principal de mettre sur le marché des agents opérationnels, formés aux métiers de l’hévéa, depuis la pépinière jusqu’à la 2e voire 3e transformation –– (…)

Le développement de la deuxième transformation du caoutchouc Ivoirien –– Afin d’accroître la part de la 2e transformation et créer encore plus de valeur ajoutée et de richesse en Côte d’Ivoire –– l’opérationnalisation de la Centrale de Gestion des Risques –– Pour assurer une meilleure traçabilité des activités de la filière, de la pépinière à l’exportation du produit en passant par la plantation et l’usinage du caoutchouc naturel et faciliter, ainsi, notamment, l’obtention de crédits par les Producteurs auprès des organismes financiers et financer, de la sorte, la création de leurs plantations, ainsi que l’acquisition de logements dans les secteurs hévéicoles –– etc.” Détaille-t-il.

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Charles-Emmanuel Yacé a aussi dévoilé, ce jour-là, devant sa tutelle, le Ministre Ivoirien d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, et à toute l’audience présente que l’APROMAC compte bientôt labelliser le caoutchouc naturel produit en Côte d’Ivoire, en vue de “garantir une qualité irréprochable du caoutchouc naturel produit en Côte d’Ivoire.” Dans ce but, pour répondre aux exigences croissantes des consommateurs et des industriels en matière de traçabilité et de durabilité, il prévoit, avec son organisation, de renforcer la compétitivité en mettant en avant les pratiques agricoles et industrielles durables et responsables des producteurs et de l’industrie.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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