Une étape majeure dans la lutte contre l’insalubrité vient d’être franchie à Anyama, avec l’installation officielle des Comités locaux d’assainissement de salubrité et d’hygiène (CLASH) et la remise de matériel destiné à soutenir leur action citoyenne. Cette cérémonie, qui s’est déroulée ce mardi 12 août 2025, en face de la mairie d’Anyama , en présence de représentants du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, ainsi que des autorités locales, s’inscrit dans une dynamique nationale visant à améliorer durablement les conditions de vie et de santé des populations.

A cette occasion, Fatoumata Diabaté, 4e adjointe au maire, a accueilli la délégation ministérielle. Malgré l’absence temporaire de l’élue à cause d’un engagement fédérateur pour l’ouverture du Forum « Investir dans le District Autonome d’Abidjan », elle a tenu à exprimer ses sincères remerciements aux représentants du ministre Bouaké Fofana pour la confiance accordée à Anyama. L’autorité municipale a souligné la signification symbolique de la signature de l’arrêté créant et organisant les premiers CLASH, affirmant que ces comités constituent « le bras armé » d’un engagement citoyen renforcé par des moyens matériels et un cadre de suivi rigoureux.

La cérémonie a été rythmée par un message fort de Siméon Ninklin, directeur de la promotion, de l’animation et du suivi des CLASH, qui a rappelé les missions essentielles attribuées à ces comités. Il s’agit de l’entretien du cadre de vie, la mobilisation des habitants pour les opérations d’assainissement, et la diffusion des bonnes pratiques d’hygiène.
Selon lui, le ministère a officiellement mis à leur disposition des ressources matérielles telles que les brouettes, les râteaux, les poubelles, les pelles et une feuille de route claire destinée à guider les actions sur le terrain. Il a par ailleurs relevé que la propreté est l’affaire de tous et que les résultats mesurables peuvent changer durablement la vie quotidienne des habitants.

Koné Hamed Sékou, porte-parole du Collectif des présidents de CLASH d’ANYAMA a fait un message d’engagement pour faire un bon usage du matériel de salubrité dont ils ont bénéficié pour rendre leur commune propre. « Nous, bénéficiaires avons désormais la responsabilité de faire bon usage du matériel et de démontrer, à travers des résultats visibles, que chaque quartier peut devenir une référence en matière de propreté et de salubrité », fait-il savoir.
Cette initiative s’inscrit dans une série de projets locaux et régionaux, qui ont déjà permis à Anyama de bénéficier d’infrastructures telles qu’une station de traitement des boues de vidange et un réseau d’adduction d’eau potable, avec des perspectives prometteuses en matière de valorisation et d’enfouissement des déchets. Pour les partisans de ces changements, les CLASH incarnent une nouvelle étape dans la démocratisation des gestes simples mais cruciaux qui protègent la santé publique et l’environnement.

A l’heure où les regards se portent sur les engagements concrets et mesurables, Anyama peut s’enorgueillir d’un dispositif qui unit autorités, habitants et ministères autour d’un objectif commun : une ville plus propre, plus saine et plus vivable pour tous. Les premières actions pilotées par les CLASH s’annoncent comme un véritable test de réussite, dont l’écho pourrait inspirer d’autres communes à suivre le chemin tracé par Anyama dans la grande marche de la salubrité citoyenne.

Au-delà du volet matériel, Gildas Semi, Directeur de Cabinet du ministère de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité (MINHAS), a rappelé le contexte national et les jalons posés par le Code de l’Hygiène et de la Salubrité, entré en vigueur en 2023. Pour lui, le texte prévoit notamment des mécanismes de sanctions pour les manquements à l’observance des règles élémentaires, soulignant l’exigence d’un engagement collectif et républicain pour préserver l’environnement urbain.
Aicha Mambassou Koné
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