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Le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé a formalisé jeudi 21 août plusieurs mémorandums d’entente couvrant un large éventail de secteurs prioritaires : santé publique, infrastructures de transport, système éducatif, protection environnementale, développement agricole et transformation numérique.

Ces nouveaux partenariats s’intègrent dans l’ambitieux programme de coopération japonais qui vise à conclure près de 300 accords durant cette édition de la TICAD.

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Une déclaration conjointe d’importance majeure a été signée avec Muto Yoji, Ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Cet accord vise à améliorer l’environnement des investissements et à dynamiser les échanges économiques entre les deux nations.

Cette initiative fait suite au Forum économique public-privé Japon-Afrique organisé à Abidjan en décembre dernier et structure la coopération autour de quatre axes stratégiques : développement des échanges commerciaux, promotion des investissements, facilitation des collaborations inter-entreprises et renforcement des compétences humaines.

Lors de la session plénière dédiée aux questions économiques, présidée par l’ancien Premier Ministre japonais Kishida Fumio, la Ministre Nialé Kaba a présenté avec brio la stratégie de développement ivoirienne.

Son intervention a mis l’accent sur les transformations structurelles entreprises par le gouvernement, qui ont permis de consolider l’équilibre macroéconomique et d’améliorer significativement l’attractivité du climat des affaires. Elle a également souligné le rôle déterminant du Plan National de Développement 2026-2030 comme référentiel pour orienter les investissements publics et privés.

La Ministre a particulièrement insisté sur l’importance accordée à l’innovation technologique, à la digitalisation de l’économie et à la formation de la jeunesse comme leviers essentiels de la transformation économique nationale.

Initiatives japonaises d’envergure pour l’Afrique

Le Japon a dévoilé un programme ambitieux comprenant plusieurs mesures d’accompagnement : mobilisation de capitaux privés par l’intermédiaire de la JICA, développement de synergies industrielles entre startups africaines et entreprises japonaises, actualisation du système de préférences commerciales généralisées, création d’un groupe de travail conjoint Japon-Afrique, et formation de 300 000 jeunes Africains sur trois ans dans les secteurs industriel, sanitaire, agricole et de l’intelligence artificielle.

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La Sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique a rappelé les quatre enjeux prioritaires du continent : accélération de l’industrialisation et des échanges commerciaux, gestion optimisée de l’endettement, mise en œuvre de réformes institutionnelles et développement de l’innovation numérique, tout en mettant l’accent sur l’urgence de résoudre les défis énergétiques.

Établie en 1993, la TICAD constitue une plateforme privilégiée de dialogue entre le Japon et les pays africains, axée sur le développement durable et la coopération économique. Cette neuvième édition, qui s’est ouverte le 20 août, se conclut aujourd’hui 22 août 2025, après trois journées d’échanges fructueux à Yokohama.

Julien Koffi


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