Le secteur du cacao en Afrique de l’Ouest repose largement sur la main-d’œuvre migrante. Pourtant, ces travailleurs sont souvent privés des protections nécessaires à leur sécurité et à leur bien-être. Emploi informel, absence de contrats, accès restreint aux services de base : autant de facteurs qui les rendent particulièrement vulnérables, tant au Ghana qu’en Côte d’Ivoire.
Deux nouvelles études, menées dans le cadre d’un partenariat entre l’organisation Verité et des instituts de recherche de renom dans chaque pays, apportent un éclairage précis sur la réalité de ces travailleurs et les mesures à envisager pour améliorer leur situation.
Grâce au soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC), Verité a collaboré avec l’Institut régional d’études démographiques (RIPS) au Ghana et la Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES (CAPEC) en Côte d’Ivoire. Ces deux institutions ont conduit des enquêtes de terrain approfondies, portant sur les mécanismes de recrutement, les conditions de travail et les différentes formes de vulnérabilité auxquelles sont confrontés les travailleurs migrants dans les zones cacaoyères.
L’objectif de cette recherche est clair : fournir aux gouvernements, aux entreprises et aux organisations de la société civile des données concrètes et exploitables pour renforcer le devoir de vigilance en matière de droits humains et encourager des pratiques de travail éthiques et responsables dans toute la chaîne de valeur du cacao.
Aimé Kouassi
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de abidjaneconomie.net même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur ABIDJAN ECONOMIE
Subscribe to get the latest posts sent to your email.