C’est dans une atmosphère studieuse et résolument tournée vers l’avenir que s’est tenue, ce mardi 23 septembre 2025, l’Assemblée générale extraordinaire de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière Gros Ruminants de Côte d’Ivoire (OIA GR-CI). Réunis dans la salle de conférence PRO-Dangers sanitaires du centre antirabique de Cocody, les acteurs majeurs de la filière ont débattu sur la validation de l’accord interprofessionnel relativement aux cotisations volontaires obligatoires (CVO).
La rencontre a rassemblé les représentants des principales organisations membres telles que le GNERCI, la FENACOFBVI-CI et l’UNASCOT-FIBEV-CI. Tous ont répondu présents à l’appel du Président du conseil d’administration ( Pca), Issiaka Sawadogo, qui a salué « la mobilisation massive » et « l’engagement des fédérations à dépasser leurs divergences pour bâtir une interprofession forte et unie ».
« Ce sont les délégués qui détiennent la souveraineté. A eux de valider, d’amender ou de rejeter les propositions du Conseil d’administration », a-t-il rappelé, soulignant que la structuration de la filière ne peut se faire sans une gouvernance inclusive et transparente.
Au cœur des échanges, le mécanisme des CVO a été présenté comme une solution durable pour financer les activités de l’interprofession.
Yves Toto, directeur des Organisations professionnelles et de l’appui au financement (DOPAF) du ministère des Ressources animales et halieutiques, a précisé que ces cotisations, d’abord volontaires, deviennent obligatoires une fois validées par arrêté ministériel. « Ces fonds sont destinés à vous revenir : en services, en appuis techniques, en accompagnement, et partiellement en fonctionnement institutionnel », a-t-il expliqué, tout en rassurant sur le rôle de l’État dans la régulation du dispositif, afin d’éviter toute hausse excessive du coût de la vie.

Cette assemblée marque une avancée significative dans la mise en œuvre concrète de l’interprofession. Les prochaines étapes porteront sur la définition des modalités de collecte, la transparence dans la gestion des fonds et l’élaboration d’un plan stratégique pour le développement de la filière.
Le soutien des partenaires institutionnels, notamment le District autonome d’Abidjan et la Primature, a été salué comme un gage de confiance et de stabilité.
En conclusion, les intervenants ont unanimement appelé à la paix et à la discipline au sein de la filière. « Le développement ne peut se faire que dans un climat apaisé », a insisté Yves Toto, exhortant les membres à diffuser ce message dans leurs localités.
Rodrigue Cofye
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