Nangokro (Bocanda) : Fin du calvaire, l’eau potable coule enfin grâce à Amedé Kouakou

Après de longues années de privations, le village de Nangokro, dans le département de Bocanda, respire enfin. Les habitants, longtemps confrontés à une pénurie d’eau potable, viennent d’être dotés de deux nouveaux forages grâce au ministre Amedé Kouakou, par ailleurs président de l’Association des cadres RHDP du Centre pour le développement (ACCD-RHDP).

L’inauguration officielle de ces infrastructures s’est tenue le 25 septembre, dans une ambiance de fête, en présence du ministre et des cadres de l’ACCD-RHDP. Cette initiative fait suite à un reportage diffusé le 10 février 2025 sur RTI 2, qui avait mis en lumière la situation critique du village. Sensible à cet appel, Amedé Kouakou a réagi dès le lendemain en envoyant une équipe sur place afin de lancer les travaux.

Le président de la Mutuelle de développement de Nangokro (MUDENA), Dr Kouamé Frédéric, a exprimé toute la gratitude de la population : « Les habitants de Nangokro vivaient des moments très difficiles depuis longtemps. Grâce à vous, deux pompes trônent désormais au cœur du village. (…) Nos mamans vont souffler un peu, elles n’auront plus à gravir la côte avec une cuvette sur la tête. Nous vous rassurons d’une bonne gestion pour assurer la maintenance ».  

Jusque-là, la vie quotidienne des habitants relevait de l’épreuve. Selon Kouassi Kouamé Jean-Marie, villageois, une seule pompe fonctionnelle servait toute la communauté : « Les années passées, nous avions beaucoup de problèmes. Une pompe était totalement hors d’usage, et l’autre ne suffisait pas pour tout le monde ».

Face à cette insuffisance, les familles n’avaient d’autre choix que de parcourir 7 km jusqu’au village d’Ananda pour s’approvisionner. Là-bas, un bidon de 25 litres d’eau se négociait entre 200 et 300 francs CFA, sans compter le coût du transport en tricycle. Faute de mieux, certaines ménagères utilisaient même l’eau d’un marigot filtrée pour la cuisine.

Avec l’installation des deux nouveaux forages, ce quotidien pénible appartient désormais au passé. « Nos souffrances en matière d’eau ont pris fin. Le ministre Amedé Kouakou est venu nous rendre ce grand service », s’est réjoui Kouassi Kouamé Jean-Marie.

De son côté, Kouassi Affoué Elise Morelle a confié, soulagée : « Nous n’utilisons plus l’eau du marigot pour cuisiner. C’est un vrai bonheur pour nous, les femmes du village ».

Tous les habitants de Nangokro partagent le même sentiment de gratitude envers leur bienfaiteur. « Nous n’avons qu’un seul mot : merci. Que Dieu le bénisse et lui donne longue vie pour qu’il continue ses actions de développement en faveur des populations ivoiriennes », a conclu un habitant, résumant la joie générale.

Il faut noter que grâce à ces deux forages, Nangokro tourne une page douloureuse de son histoire et entre dans une ère de soulagement et d’espoir.

Julien Koffi

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