C’est dans une atmosphère solennelle et pleine d’espoir que s’est tenue, le vendredi 3 octobre 2025, l’inauguration de la maison des chefs de Vavoua, un complexe destiné à devenir le centre névralgique de la médiation et de l’arbitrage au sein du département. L’événement, lancé par Myss Dogo Belmonde, ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a réuni un parterre d’autorités publiques, de chefs traditionnels et de responsables locaux autour d’un même objectif qui de renforcer la cohésion sociale et promouvoir des modes de régulation pacifiques des conflits.

D’un coût estimé à 175 millions Fcfa, la Maison des Chefs n’est pas qu’un bâtiment car elle constitue la première pierre d’un programme en quatre volets destiné à équiper les quatre chefferies de la région d’infrastructures dédiées au dialogue et à la médiation. Le complexe est constitué de quatre bâtiments distincts : une salle de réunion dédiée à la médiation et à l’arbitrage, un bâtiment administratif avec des bureaux, un bâtiment d’hébergement avec réfectoire, et des espaces connexes destinés au fonctionnement quotidien du centre.
Situé dans le quartier résidentiel de Vavoua, cet ensemble symbolise, selon les autorités, l’attachement de l’État à la chefferie traditionnelle comme levier de cohésion sociale, en cohérence avec la vision du Président de la République, Alassane Ouattara.
La cérémonie a été marquée par la présence notable de personnalités qui ont joué un rôle clé dans ce projet. Notamment le président du Conseil régional du Haut-Sassandra, Mamadou Touré, qui avait annoncé la promesse, lors de sa campagne électorale et qui a poursuivi les visites sur les chantiers après l’inauguration ; la ministre Myss Dogo Belmonde, qui a procédé à l’ouverture officielle et a mis en exergue le caractère multisectoriel de l’initiative.

Les autorités administratives et politiques, ainsi que les chefs traditionnels du département, ont assisté à l’inauguration, soulignant l’importance stratégique de ce centre dans la coordination des activités de régulation de la vie sociale et du règlement pacifique des conflits.
Un symbole fort et une dynamique locale
Lors de la cérémonie, Myss Dogo Belmonde a évoqué le remplacement de « l’arbre à palabre » par une infrastructure moderne capable d’accueillir et de médiatiser les conflits de manière professionnelle et équitable. Le centre entend devenir un lieu d’échange et de réconciliation, où les traditions et les mécanismes modernes cohabitent pour répondre aux défis contemporains des populations.


Par ailleurs, l’inauguration s’est déroulée dans le cadre d’un programme plus large: l’extension du réseau électrique de Domangbeu, sous-préfecture du département de Zoukougbeu, a été mise sous tension, marquant une continuité des efforts publics en faveur du développement infrastructural et du mieux-être des populations.
La Maison des Chefs de Vavoua s’inscrit dans une vision plus large de consolidation de la cohésion sociale et de promotion des mécanismes de prévention et de gestion pacifique des conflits.


Par cette inauguration, Vavoua marque une étape déterminante dans son parcours de cohésion sociale et de gouvernance locale. Plus qu’un simple édifice, la Maison des Chefs se veut un acte symbolique et fonctionnel : celui d’un dialogue continu et d’un engagement partagé en faveur d’une société plus juste et plus pacifique.
Prince Adero, correspondant régional
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