Côte d’Ivoire : les infrastructures sportives, un atout économique selon le DG de l’ONS Ousmane Gbané

Le directeur général de l’Office national des sports (ONS), Ousmane Gbané, a animé une conférence de presse ce lundi 20 octobre 2025 à la piscine d’Etat de Treichville. A cette occasion, le directeur général a fait le point sur l’état des infrastructures sportives et présenté les perspectives économiques du secteur.

Selon lui, les installations sportives de l’État, notamment celles issues de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), sont en parfait état et pleinement fonctionnelles. Une situation qui traduit, selon ses termes, la bonne gestion des investissements publics et la rentabilisation progressive des infrastructures. « Les infrastructures sportives, dont celles héritées de la CAN 2023, sont parfaitement entretenues et en parfait état », a-t-il assuré, soulignant que la maintenance régulière permet de préserver la valeur des actifs publics.

Ousmane Gbané a mis en avant la volonté du gouvernement de faire du sport un levier économique, créateur d’emplois et générateur de revenus pour les collectivités locales. À ce titre, il a annoncé plusieurs projets structurants destinés à renforcer l’attractivité du secteur.

Parmi eux, la Cité olympique d’Ebimpé, en construction sur une superficie de 200 hectares à Anyama, se veut un pôle sportif et économique majeur. Ce complexe comprendra une aréna, un centre de formation et plusieurs équipements connexes. « L’État de Côte d’Ivoire, à travers le ministère des Sports et l’ONS, analyse différentes propositions pour retenir la solution la plus efficiente sur le plan financier et la plus bénéfique pour le pays », a expliqué le DG.

En outre, sept agoras seront livrées d’ici 2026, tandis que le projet de piscines olympiques a été redimensionné de quatre à deux sites, à Abobo et Yopougon, dont le taux d’avancement est de 30 %. Ces chantiers, selon lui, permettront de stimuler l’économie locale à travers la création d’emplois directs et indirects.

Sur le plan budgétaire, le directeur général de l’ONS a salué les efforts de l’État, qui a financé plus de onze compétitions entre septembre et octobre 2025, dont les tournois de l’UFOA-B et la participation des clubs ivoiriens aux compétitions africaines.« Le gouvernement a accepté de financer certaines compétitions non prévues dans le budget initial, preuve de son engagement à soutenir le sport comme secteur porteur de croissance », a déclaré M. Gbané.

En conclusion, le directeur général de l’ONS a insisté sur la nécessité de valoriser économiquement les infrastructures sportives, afin d’assurer leur pérennité et de renforcer leur contribution au développement national.

Pour lui, le modèle ivoirien doit évoluer vers une économie du sport durable, capable de générer des retombées économiques et sociales significatives pour l’ensemble du pays.

Julien Koffi

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