Les flux financiers illicites (FFI) continuent de fragiliser les économies africaines. Chaque année, les pays du continent perdent plus de 50 285 milliards de FCFA (soit environ 89 milliards de dollars américains) à cause de ces mouvements illégaux de capitaux, selon les estimations les plus prudentes.
Un montant colossal, presque équivalent à la somme totale de l’aide publique au développement et des investissements directs étrangers reçus chaque année par l’Afrique.
Cette révélation a été faite à Cotonou, lors du lancement du projet SecFin Africa au Bénin, par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) du ministère de l’Économie et des Finances, le vendredi 17 octobre 2025.
Le projet SecFin Africa a pour objectif de renforcer la conformité et l’efficacité de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Il prévoit une assistance technique et une formation ciblée adaptées aux besoins spécifiques de chaque pays, couvrant l’ensemble du processus : détection, évaluation, enquête, poursuites, récupération et condamnation des avoirs illicites.
Ce projet vise également à soutenir les pays d’Afrique subsaharienne dans la prévention et la lutte contre les flux financiers illicites liés à la criminalité transnationale organisée, en renforçant la coopération régionale et en alignant les pratiques sur les normes internationales.
Aimé K.
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