Participer activement à une croissance durable et inclusive de la Côte d’Ivoire
Accompagner les acteurs économiques, promouvoir l’entrepreneuriat et contribuer activement à la croissance durable et responsable de la Côte d’Ivoire… 3 voeux pieux émis par la CCILCI, pour ses 15 ans d’existence, qui affirment, ouvertement et plus que jamais, les engagements de la Chambre envers la locomotive de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dans un monde, désormais, divisé en 2 camps : Celui des partisans de la coopération et celui des adeptes du protectionnisme, du repli identitaire.
Si cette position claire de la CCILCI permet facilement d’identifier son choix, à savoir la collaboration économique, elle souligne également les liens culturels forts qu’entretient la Communauté Libanaise avec les autres habitants de ce territoire où elle est présente depuis près d’un siècle maintenant et dont elle embrasse, avec fierté, les us et coutumes du pays, comme nous le déclarait Serge AKL au cours de notre dernière entrevue en date.
“La CCILCI a été créée pour structurer un ancrage local centenaire !” Dr. Joseph Khoury, PCA de la CCILCI…
Un positionnement limpide, soutenu par Dr. Joseph Khoury, le Président de la CCILCI, qui rappelle, à son tour, à la veille des 15 bougies de l’établissement, l’installation, bien avant les indépendances, de la Communauté Libanaise dans le pays. “En créant la CCILCI, nous avons voulu structurer cet héritage et le mettre au service du développement de ce pays cher à nos coeurs, notre pays, la Côte d’Ivoire.” Explique l’homme qui est également membre du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire. Et pour cause.
Fondée, en 2010, justement, sous l’impulsion de membres de la Communauté Libanaise et du Dr.
Joseph Khoury, la Chambre est devenue, au fil du temps, un partenaire stratégique, responsable et inclusif de la Côte d’Ivoire, au service du développement socio-économique Ivoirien. Du haut de ses 15 ans, elle place ses actions au cœur des priorités économiques nationales, tout en valorisant un patrimoine entrepreneurial unique, appuyé par les plus de 200 entreprises qu’elle rassemble, à ce jour, et par les nombreux partenariats structurants qu’elle a développés et développe, toujours, avec différents ministères, le Patronat Ivoirien (CGECI), ainsi que autres institutions publiques et privées.
“La jeunesse est le futur de la Côte d’Ivoire !” Karim Hojeij, Président de la Commission Jeunes Leaders de la CCILCI…

Lors de notre discussion, Serge Akl, nous avait révélé que pour structurer davantage son action, la CCILCI s’est récemment dotée de commissions thématiques. Ces commissions incarnent notre volonté de contribuer concrètement aux priorités économiques nationales.” Nous avait-il signifié.
Ainsi, parmi les figures de proue de ces commissions, il nous avait dévoilé quelques noms, comme par exemple Christine Devanlay. A la tête de la Commission Femmes Entrepreneures, elle déclare que la priorité, au sein de sa commission, c’est la transmission ! “La formation est un levier d’émancipation ! Nous accompagnons les femmes entrepreneures vers la formalisation, la structuration de leurs projets et les aidons à développer leur réseau.” Indique-t-elle
Autre personnage charnière dans le nouveau visage de la CCILCI, Karim Hojeij. Président de la Commission Jeunes Leaders de la Chambre, il œuvre à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, car, pour lui, s’il est vrai que le futur économique de la Côte d’Ivoire, c’est sa jeunesse, il est impératif de l’accompagner, de l’écouter et de lui donner les clés de la réussite !
“Nos actions s’alignent sur les priorités nationales Ivoiriennes !” Serge Akl, Directeur Général de la CCILCI…
Quand on parle de la Côte d’Ivoire, le premier indicateur qui revient, c’est sa croissance annuelle. De plus 6% à 7% en moyenne depuis 2011, sauf pendant la panique mondiale des marchés causée par la pandémie à coronavirus, en 2020, elle a, en effet, permis la réalisation de grands chantiers de transformation structurelle, en termes d’industrialisation, d’infrastructures, d’économie numérique, de souveraineté alimentaire, d’éducation, d’emploi, entre autres. Soit dans autant de secteurs clés au cœur du Plan National de Développement (PND) 2021–2025 et prolongé par la vision Côte d’Ivoire 2030.
Dans cette dynamique, la CCILCI ne souhaite pas être en reste. Se voulant à l’avant-garde et refusant d’être la cinquième roue du carrosse, Serge AKL fait savoir que l’établissement, dont il est en charge, va intensifier ses initiatives en matière d’accompagnement des jeunes entrepreneurs, en lien avec les dispositifs publics et privés, notamment à travers les actions de ses commissions et la création, prochaine, d’un incubateur de startups Ivoiriennes, mais pas que !
“Avec la Commission Femmes Entrepreneures et le Comité Social, nous allons nous investir pleinement dans le Women Empowerment, pour donner (redonner), aux femmes, la place qu’elles méritent dans l’économie et dans la société. Nous allons aussi promouvoir l’innovation, lancée, bientôt, notre Commission Énergies Renouvelables, afin de contribuer à la CND 3.0 (la nouvelle Contribution Nationale Déterminée de la Côte d’Ivoire) et agir, de la sorte, concrètement sur la transition vers une économie plus durable, plus responsable. Avec la Commission CRSE-3C, lancée en janvier 2025, en partenariat avec la Chambre de Commerce France – Côte d’Ivoire et le Cercle Français d’Affaires, nous comptons également oeuvrer à inculquer la culture de la RSE (Responsabilité Sociale et Sociétale des Entreprises) à nos membres.” Détaille-t-il.

D’ici 2030, 7 millions de jeunes intégreront le marché du travail, en Côte d’Ivoire. Dans ce contexte, la structuration de l’écosystème entrepreneurial et le soutien aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) apparaissent non seulement comme des impératifs économiques, mais également comme des leviers essentiels de cohésion sociale et de croissance durable. Face à cet enjeu, la CCILCI est prête à prendre le taureau par les cornes et jouer sa partition dans cette corrida, en collaborant avec les institutions Ivoiriennes, selon le tempo donné par les priorités nationales, dans un pays où la Communauté Libanaise contribue déjà à 8% du Produit Intérieur Brut (PIB) et à environ 15% des recettes fiscales. Convaincu de l’importance d’un dialogue ouvert et renforcé avec tous les acteurs économiques, Serge Akl, revenant, pendant notre entretien sur le rôle de la CCILCI, nous partageait ceci : “Notre rôle est de créer des ponts entre les talents, les institutions et les opportunités économiques. Aujourd’hui et pendant les quinze prochaines années, nous nous engageons à être le partenaire d’un développement socio-économique durable, responsable, solidaire et inclusif de la Côte d’Ivoire.”
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