La cinquième édition du Transcao Cacao Festival International se déroulera du 11 au 13 juillet prochain dans la commune de Daloa à la place Lobia village. Ce festival d’hommage aux acteurs de la filière sera encore ponctué par ses activités socio-culturelles et sportives traditionnelles avec des innovations. Cette cinquième édition est sur surtout placé sous le thème de la jeunesse face aux métiers du cacao. Constant GUEI, commissaire général de ce grand festival, nous en parle dans cette interview.
Pourquoi l’initiative d’un tel festival ?
Nous avons initié le Cacao Festival International pour célébrer et rendre hommage à nos parents producteurs. En effet, C’est grâce à leur labeur, leur courage que la Côte d’Ivoire occupe le rang honorable de premier pays producteur de cacao au monde. Si nous en sommes tous fier et que nous en bénéficions directement ou indirectement, il faut alors marquer le pas pour leur dire merci. Nous sommes donc dans la promotion de la dignité humaine et de la valorisation du travail. Et cela est manifesté par une fête populaire que nous offrons aux producteurs. C’est aussi une plateforme de promotion des produits dérivés du cacao et tout autre produit ou marque. C’est enfin une plateforme d’échanges, de rencontres mais surtout d’opportunités à rapidement saisir pour les annonceurs devant plus de 5000 festivaliers que nous attendons à Daloa. Ce festival itinérant existe depuis maintenant cinq ans. Nous avons fait des villes comme Duekoué, Agboville, San-Pedro, Aboisso et aujourd’hui, nous sommes à Daloa.
Le festival est à sa cinquième édition. Pouvez-vous nous parler de son contenu et des éventuelles innovations de cette édition ?
Déjà nous ferons cette année le festival à Daloa en raison de son caractère tournant dans les zones de productions de cacao car nous voulons être dans la proximité avec les acteurs. Le département de Daloa ou même la région du Haut-Sassandra est une grande zone de production. Elle a même été à une date donnée deuxième capitale nationale du cacao. L’idée est de régulièrement toucher le producteur, d’être plus proche de lui et ce dans toutes ces grandes zones de production. Nous gardons toujours nos articulations traditionnelles c’est-à-dire la grande parade des producteurs à travers la ville, les distinctions des meilleurs producteurs et acteurs de la filière, le concours ‘’miss Cacaofesti ’’, les expositions commerciales, animations artistiques et la journée sportive avec le fitness et le tournoi de Maracaña des producteurs. Pour cette cinquième édition, ce qui s’ajoute vraiment, de prime abord est la crédibilité que gagne le festival de plus en plus auprès des institutions et des entreprises. A nous de pouvoir capitaliser tout cela au profit du festival et des acteurs. A notre contenu traditionnel s’ajoute cette année, l’agrotourisme avec visite de plantations et reboisement, ensuite, le concours culinaire qui va mettre en compétition les productrices de cacao. Enfin, il y aura la présence du maire de Taabo, M. Beugré Kouadio dont la commune est à l’honneur à cette édition. Ce sont donc trois jours assez pleins.
Pourquoi ce thème ?
On remarque que la jeunesse est de moins en moins attirée par les plantations pour nombre de facteurs. Alors à travers ce thème, Nous voulons sensibiliser, exhorter les jeunes à rester dans la filière. Il y a la production, certes, mais il y a aussi le négoce ou la transformation. Ils peuvent aisément y trouver leur orientation professionnelle. C‘est pourquoi nous avons voulu marquer le coup en distinguant cette année le meilleur jeune producteur qui va gagner cette année un engin à deux roues. Il y aussi la visite en plantation pour montrer aux jeunes ce que c’est que la vie d’un producteur et découvrir son travail. Mais surtout, nous initions la formation de 100 jeunes en chocolaterie. A travers ce thème donc, nous voulons faire la promotion de la filière auprès des jeunes. Voilà !
Vous avez avancé le chiffre de plus de 5000 festivaliers. On est tenté de vous demander comment se passe la mobilisation…
Je peux vous assurer aujourd’hui de la mobilisation des producteurs pour ce festival qui leur appartient. Ils l’ont déjà démontré par une participation massive aux dernières éditions. Ils viennent des campements et hameaux pour venir faire la fête. Ils savent que c’est leur fête et ne voudront jamais rater cet évènement. Il faut dire que nous avons de sortes de public : il y a les producteurs et les acteurs d’une part, et le grand public d’autre part qui est aussi là pour les attractions culturelles et sportives.
Un appel à lancer ?
Oui avant de lancer l’appel, je voudrais vraiment dire merci au Conseil du Café-Cacao et à son directeur général M. Yves Koné pour son soutien constant depuis 2019, date de la première édition. Je veux aussi et surtout dire merci pour la confiance à Transcao Negoce, notre sponsor officiel, à la CNPS, à la mairie de Daloa et tous les autres partenaires qui nous accompagnent à cette cinquième édition. Je voudrais maintenant lancer un appel aux populations et au grand public de se déplacer massivement pour venir communier avec nos parents producteurs. Enfin dire à tous les annonceurs de s’approprier cet évènement qui s’annonce haut en couleur !
La Rédaction
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