Les projets de construction des bureaux et des salles de formation pour les Centres de Développement du Vivrier (CDV) avancent rapidement. La promesse du Coordonnateur du projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V), Bernard Comoé, commence à se concrétiser.
En mars 2024, il avait annoncé le lancement des travaux pour ces centres, et depuis quelques mois, cette promesse est devenue réalité. Des bâtiments sont actuellement en phase de finition à N’zianouan, Agboville, Bouaflé, Sinfra et Abongoua, tandis que d’autres sont à l’étape de chainage. Selon les experts, les travaux de maçonnerie devraient être achevés dans moins d’un mois, permettant ainsi d’opérationnaliser la première phase, qui inclut un bâtiment administratif avec des bureaux, des salles de cours, un laboratoire et le logement du gardien. De plus, les travaux de forage sont presque terminés pour tous les sites.
La prochaine étape consistera à effectuer le terrassement en vue de l’installation des infrastructures agricoles, notamment des serres et des systèmes d’irrigation. Avec l’évolution des travaux, le Coordonnateur et son équipe envisagent d’accueillir les premiers apprenants au cours du premier trimestre de l’année 2025. M. Comoé a également indiqué que le nombre de Centres de Développement du Vivrier a été porté de 23 à 30, répartis sur l’ensemble des 16 régions du pays. La plupart de ces infrastructures sont construites sur des sites de l’ANADER et du CNRA.
Il convient de rappeler que le CDV est un concept innovant lancé par le PDC2V, financé par la Banque Mondiale. Ces centres sont des espaces dédiés à la formation professionnelle agricole, valorisant les spécificités et potentialités de chaque région. Leur vision est de contribuer à la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire par la promotion d’une agriculture vivrière performante, durable et génératrice de richesse.
Le CDV comprend deux espaces distincts : un espace administratif et un espace d’expérimentation et de formation agricole, le tout sur une superficie de 6 hectares, aménagée par le PDC2V avec le soutien de ses partenaires techniques (ANADER, CNRA, collectivités territoriales).
Ces centres permettront de former les bénéficiaires du fonds à coût partagé du PDC2V, ainsi que les acteurs des différentes chaînes de valeurs vivrières (producteurs et transformateurs) des régions dans lesquelles ils se situent. De surcroît, les CDV serviront de centres de stage pour les étudiants des écoles de formation agricole et d’espaces de renforcement des compétences pour les techniciens des structures de recherche, de vulgarisation et de formation agricole (CNRA, ANADER, INFPA, etc.).
Aimé Kouassi
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