Le ministre d’État en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a rappelé ce mercredi 9 octobre à Abidjan, lors du sommet sur le secteur semencier en Côte d’Ivoire, l’engagement solennel du président de la République, Alassane Ouattara, à consacrer 50 % des recettes d’exportation à la culture dans le cadre de son programme gouvernemental.
Cet investissement selon lui, vise à dynamiser l’économie ivoirienne par des réformes graduelles et un renforcement des filières agricoles.
« Pour que la Côte d’Ivoire devienne un grand pays agricole, il est impératif de mettre en place une agriculture performante, capable de produire en quantité et en qualité », a souligné le ministre. Le programme national d’investissement agricole se concentre sur l’amélioration de la compétitivité des secteurs clés, avec pour objectif d’atteindre les marchés régionaux et internationaux en répondant aux exigences de qualité.
Malgré un potentiel agricole considérable, la Côte d’Ivoire doit encore faire face à une dépendance vis-à-vis des importations pour des denrées alimentaires essentielles, tel que le maïs. Ce défi est exacerbé par la faible utilisation de semences améliorées. Pour contrer cette situation, le gouvernement a initié plusieurs programmes pour fournir des semences de qualité aux producteurs, en partenariat avec des institutions financières telles que la Banque africaine de développement. Ces efforts visent à augmenter significativement la production agricole, avec des objectifs ambitieux, notamment 2 millions de tonnes de manioc et d’autres produits.
Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi mis l’accent sur l’importance d’un secteur financier robuste, capable de soutenir les objectifs ambitieux de développement agricole de l’État. « Le président a la vision d’évaluer le secteur financier ivoirien et de proposer des orientations à court, moyen et long terme pour faire de celui-ci un modèle à l’échelle continentale et mondiale », a-t-il ajouté.
Le ministre a également tenu à remercier les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque africaine de développement, l’Union européenne, la Banque islamique de développement et l’Agence française de développement, qui apportent un soutien quotidien au secteur. Il a appelé les participants à s’approprier les résultats de ces discussions pour garantir leur mise en œuvre efficace.
Avant de déclarer le sommet ouvert, il a souhaité un grand succès aux participants, en soulignant l’importance de construire une feuille de route harmonisée pour la transformation du secteur agroalimentaire, essentiel à l’avenir économique de la Côte d’Ivoire.
Ce sommet marque une étape cruciale dans la stratégie de la Côte d’Ivoire pour renforcer son agriculture, promouvoir la sécurité alimentaire et s’imposer sur les marchés internationaux.
Aimé Kouassi
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