Trafic de cacao : Une potentielle opération de grande envergure signalée à la frontière de Sipilou

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En ce jour symbolique de la fête de Noël, les syndicats de producteurs de cacao de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, à savoir la Fédération des Syndicats des Producteurs de Cacao (FESOMACI), le Syndicat Coopératif des Producteurs de Cacao de l’Ouest (SYSCOOP AGO) et le Syndicat des Producteurs de Cacao de la Côte d’Ivoire (SYBEA-CI), se sont réunis à Man pour alerter les autorités gouvernementales sur une situation alarmante menaçant l’économie du pays.
La réunion a été convoquée en réponse à des préoccupations croissantes concernant la sécurité des producteurs dans la région, particulièrement dans le contexte d’une potentielle opération de grande envergure signalée à la frontière de Sipilou. Selon des sources présentes sur place, l’opération pourrait être orchestrée par des groupes malins cherchant à profiter de la période festive pour semer la terreur et affecter les activités économiques des producteurs de cacao.
Les syndicats s’inquiètent des conséquences néfastes que cela pourrait avoir non seulement sur la sécurité des agriculteurs mais aussi sur l’approvisionnement en cacao, qui est crucial pour l’économie ivoirienne. En effet, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, et toute perturbation dans ce secteur vital pourrait avoir des répercussions sur des millions de vies, d’emplois et de revenus.
« Nous demandons au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour assurer la sécurité des producteurs et de prévenir toute attaque pendant cette période sensible », a déclaré un représentant de FESOMACI. Les syndicats exigent également la présence renforcée des forces de sécurité dans les zones de production et à la frontière pour protéger les agriculteurs et leurs récoltes.
En cette période de fête, où l’esprit de Noël devrait rimer avec paix et sécurité, les producteurs de cacao appellent à une mobilisation pour assurer la protection de leur secteur et préserver les moyens de subsistance de milliers de familles engagées dans la culture du cacao.
La situation demeure préoccupante et nécessite une attention immédiate pour garantir la sécurité des producteurs et la stabilité économique de la Côte d’Ivoire. Les syndicats espèrent que leur message sera entendu et que des actions concrètes seront mises en œuvre rapidement pour éviter tout drame.

A.K.


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