Dipimo démystifie les allégations de la mairie d’Adjamé concernant le projet de construction

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Contrairement à ce qui a été affirmé, DIPIMO n’est en aucun cas en conflit avec la COMAGOA (Coopérative du Marché Gouro d’Adjamé), qui reste un partenaire de longue date. Ce qui s’est produit le 30 janvier relève d’une mise en scène soigneusement orchestrée par la Mairie d’Adjamé et la FENACCI (Fédération Nationale des Acteurs du Commerce de Côte d’Ivoire).

Un groupe de femmes commerçantes a été mobilisé pour manifester à l’entrée principale du chantier. Or, ces dernières ne sont ni souscriptrices ni membres de la COMAGOA . À la tête de cette action se trouvait Mme TOUH DIAKITE, apporteur d’affaires du projet et conseillère municipale d’Adjamé. Appuyées par la police municipale, ces manifestantes ont tenté d’entrer de force sur le site mais ont été repoussées par les agents de sécurité.

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Un incident délibérément exagéré

Lors de cette tentative d’intrusion, une manifestante a refusé d’évacuer l’entrée principale du chantier, bloquant ainsi l’accès à un engin de construction. Après plusieurs injonctions ignorées, un agent de sécurité a simplement retiré la chaise sur laquelle elle était assise. Dans une mise en scène évidente, cette dernière s’est volontairement laissée tomber au sol pour susciter l’émoi des spectateurs.

Dans le même temps, Mme TOUH DIAKITE, en direct sur les réseaux sociaux, tenait des propos injurieux et diffamatoires à l’égard de notre entreprise et de son dirigeant. Face à cette situation, les agents de sécurité ont saisi son téléphone afin de le remettre aux autorités compétentes de la Police Judiciaire.

Une récupération politique de l’incident

Il n’y a eu aucune violence contre ces femmes, contrairement aux déclarations relayées. Cependant, cet incident a servi de prétexte aux véritables instigateurs pour intervenir. Peu après, M. KARIM SANOGO, Directeur Général de la FENACCI, s’est rendu sur place pour dénoncer de prétendues violences subies par les manifestantes.

Suite à son départ, le maire d’Adjamé, M. Soumahoro Farikou, accompagné d’agents de la police municipale et de badauds, a fait irruption sur le chantier. Lors de cette intervention, un de nos agents de sécurité a été grièvement blessé par un policier municipal, comme en attestent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Ce dernier est actuellement en soins intensifs.

Des arrestations abusives et une tentative d’intimidation

Dans la foulée, le maire a ordonné l’arrestation brutale du responsable juridique de DIPIMO, au seul motif qu’il filmait la scène. Le responsable financier de l’entreprise, s’indignant des méthodes employées, a à son tour été pris à partie par le protocole du maire.

Ce dernier a alors été pourchassé, contraint de se réfugier dans un bureau du chantier pour échapper à l’agression. Peu après, le responsable commercial de DIPIMO a été interpellé à son tour, sous prétexte de “complicité” dans la fuite du responsable financier. Tous deux ont été conduits manu militari au commissariat du 3ᵉ arrondissement, avant d’être relâchés quelques heures plus tard.

Grâce à nos caméras de surveillance, nous disposons d’enregistrements confirmant l’ensemble de ces faits.

Fermeture abusive du chantier et séquestration des ouvriers

À la suite de ces événements, le maire a signé un arrêté municipal ordonnant la fermeture temporaire du chantier, prétextant un trouble à l’ordre public et un manque de sécurité. Cette décision a eu des conséquences directes sur nos ouvriers, qui, en pleine activité, se sont retrouvés enfermés sur le site, incapables de regagner leur domicile.

Notre appel au respect du travail et des engagements pris. DIPIMO, entreprise légalement constituée, déplore profondément ces entraves au bon déroulement d’un projet majeur, porté par des jeunes Ivoiriens animés par la volonté de concrétiser un rêve collectif. Nous regrettons que des personnes, agissant dans l’ombre, tentent de saboter un projet essentiel au bien-être des femmes commerçantes de la COMAGOA.

Nous réaffirmons notre engagement à mener à bien ce projet et demandons simplement à pouvoir travailler en toute sérénité, dans le respect des règles et dans l’intérêt des véritables bénéficiaires : les commerçantes du Marché Gouro d’Adjamé.

Julien Koffi


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