Lutte contre l’insalubrité à Abidjan : une visite de terrain pour un engagement mené par Bouaké Fofana

Ce mercredi 2 juillet 2025, notre équipe de reportage a eu l’opportunité de découvrir de près les efforts déployés par Bouaké Fofana, ministre de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité, pour lutter contre l’insalubrité à Abidjan. Une immersion au cœur de l’action, dans plusieurs communes emblématiques comme Treichville et Yopougon, où l’engagement de plusieurs entreprises sélectionnées se concrétise chaque jour dans des opérations de curage des caniveaux essentielles à la prévention des inondations et à la protection de la santé publique.

Dans le quartier de Treichville, à proximité du CHU, nous avons rencontré Djaba Diaba René José, responsable de l’assainissement à la mairie de Treichville. Avec une fierté palpable, il nous raconte : « Nous avons lancé le curage des caniveaux depuis le samedi 28 juin 2025, dans la zone sud du CHU. A ce jour, nous avons traité environ 4,8 kilomètres de caniveaux, avec un taux d’avancement d’environ 65 % ». Il explique que cette opération est organisée par zonage, avec deux équipes qui travaillent simultanément, équipées pour nettoyer, et deux camions prêts à évacuer les déchets dès la fin de chaque étape. « C’est un effort structuré, visant à améliorer la fluidité des eaux pluviales et à préserver la santé de nos citoyens », précise-t-il.

Après la commune de François Amichia, cap a été mis sur Yopougon, où la société EKF s’affaire également à donner un coup de neuf aux caniveaux. Youssouf Diabaté, responsable de l’équipe que nous avons rencontré avec son équipe au niveau de la célèbre rue princesse, nous indique en ces termes : « Nous intervenons sur quatre linéaires. A l’heure actuelle, nous avons réalisé 20 % du travail, avec pour objectif d’atteindre 25 % d’ici la fin de la journée. En tout, nous disposons de dix jours pour achever le curage, après quoi viendra la phase de contrôle et d’évaluation ». Cet entrepreneur, la quarantaine révolue, insiste aussi sur la responsabilité collective. « L’assainissement, c’est l’affaire de tous. Après notre passage, il faut éviter de jeter des déchets dans les caniveaux, sinon tout notre effort sera vain ».

Plus loin, l’équipe d’ASTC poursuit son travail depuis le lundi 30 juin. Mlle Soro, technicienne de l’entreprise qui conduit les travaux est on ne peut plus claire : « Nous avons déjà effectué 45 % des travaux et nous visons à tout finir d’ici lundi prochain, en travaillant sans relâche ». Notre interlocutrice souligne l’importance de la sensibilisation. « Il faut que chacun comprenne que jeter des ordures dans la rue provoque des inondations. La collecte et le nettoyage doivent devenir une habitude pour tous ». Celle qui conduit l’équipe de ASTC  que nous avons trouvé à pied d’œuvre dans les encablures de l’église St André a remercié également le ministère de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité pour cette initiative qui redonne un visage plus propre à la capitale économique de notre beau pays.

En observant ces différentes missions, il devient évident que ces opérations ne se résument pas à un simple nettoyage. Elles incarnent une véritable volonté commune d’améliorer la gestion des eaux usées, de sensibiliser et d’engager toute la population dans cette dynamique. Comme le rappelle Mlle Soro : « Pour maintenir cette propreté, il faut continuer ce type d’opérations et préserver cette énergie pour le futur ».

Il est clair que l’insalubrité ne doit pas rester une fatalité. La propreté d’Abidjan repose désormais sur une responsabilité collective, sur l’engagement constant de chaque citoyen à faire sa part. Car, au-delà des machines et des équipes, c’est l’attitude de chacun qui déterminera la réussite de cette ambitieuse bataille pour un cadre de vie meilleur menée par le ministre Bouaké Fofana qui rentre dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara .

Julien Koffi

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