Sangafowa-Coulibaly en première ligne contre l’orpaillage illégal et pour un développement minier responsable

MAMADOU
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Vendredi 11 juillet, c’est à Toumodi, au cœur de la région du Bélier, que Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, a poursuivi sa tournée nationale de sensibilisation contre l’orpaillage illégal. Cette troisième étape marque une nouvelle démonstration de son engagement personnel en faveur d’une gouvernance équilibrée des ressources naturelles.

Chef de file d’un combat qu’il veut à la fois ferme et inclusif, Sangafowa-Coulibaly a su mobiliser à Toumodi une large palette d’acteurs : chefferies traditionnelles, élus locaux, jeunes, femmes, et représentants de l’administration territoriale. Face à eux, il n’a pas mâché ses mots : « La lutte contre l’orpaillage illégal ne saurait se réduire à la répression. Elle doit devenir une cause collective, portée par la conscience citoyenne et le dialogue structuré », a-t-il affirmé avec gravité.

Conscient des réalités locales, le ministre n’a pas éludé les tensions et frustrations exprimées par les populations. Il a reconnu que, dans bien des cas, l’attrait de l’orpaillage illégal chez les jeunes est symptomatique d’un manque d’opportunités économiques tangibles. Il a également entendu les interrogations sur le rôle des détenteurs de permis miniers et sur l’impact réel de leurs activités pour les communautés riveraines.

Sangafowa-Coulibaly a donc plaidé pour un nouveau pacte entre l’État, les collectivités et les populations, fondé sur trois piliers : la justice sociale, la transparence et le co-développement. Il a insisté sur la nécessité d’un cadre légal plus clair, notamment sur la vente et la traçabilité de l’or, afin de couper court aux réseaux informels qui prospèrent dans le flou juridique.

Le Ministre a aussi réaffirmé les grands axes de la politique minière du Gouvernement, dont il est l’un des architectes : Le Programme National de Rationalisation de l’Orpaillage, pour structurer et encadrer les activités aurifères ; La création de zones d’exploitation minière à petite échelle réservées aux nationaux, offrant une alternative légale et rentable aux jeunes tentés par l’illégalité ; Le renforcement des outils de concertation territoriale, pour garantir une meilleure synergie entre l’État central, les autorités locales et les forces de sécurité.

Mais plus encore, Sangafowa-Coulibaly s’est imposé comme un homme de terrain et d’écoute. Loin d’un discours technocratique, il a choisi la voie du dialogue direct avec les populations. Cette proximité a été saluée par les participants, qui ont vu dans sa démarche un signal fort de changement dans la relation entre les citoyens et l’administration.

« Nous ne venons pas imposer des solutions toutes faites. Nous voulons bâtir, avec vous, une nouvelle gouvernance des ressources, plus juste, plus transparente, et respectueuse de notre patrimoine commun », a-t-il conclu, avant de confier au corps préfectoral la mission de prolonger cette dynamique de sensibilisation dans les villages et campements de la région.

À Toumodi, Sangafowa-Coulibaly a réaffirmé une vision : celle d’un développement minier au service des Ivoiriens, fondé sur la responsabilité, l’écoute et l’action concertée. Une vision résolument tournée vers l’avenir.

Aimé Kouassi


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