Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières : Le ministre d’État Adjoumani salue les résultats encourageants

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a effectué une tournée de terrain marathon les 12 et 13 juillet derniers dans le cadre du suivi des projets financés par le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V). Une occasion pour lui de constater les impacts concrets du Fonds à Coûts Partagés sur les producteurs bénéficiaires à Bingerville, Alépé, Azaguié et Tiassalé.

Première étape de cette visite : la commune de Bingerville, où le ministre a rencontré les promotrices de « Le Panier Local », une coopérative composée de quatre femmes engagées dans la production maraîchère et la transformation du manioc en attiéké. Grâce à un financement de 267 millions de FCFA, dont 90 % pris en charge par le PDC2V, elles ont pu mettre en place une unité de transformation performante. Aujourd’hui, leur production atteint 6 tonnes d’attiéké par jour, avec des livraisons régulières dans 27 supermarchés d’Abidjan, notamment ceux du groupe Prosuma. En 2024, elles ont déjà écoulé 48 tonnes de légumes frais, principalement de la laitue, cultivés sur un site moderne de 5 hectares.

À Dabré, dans le département d’Alépé, le ministre a visité l’usine « Attiéké Choco », une autre réussite du PDC2V. Le responsable, KRE Maxime, a exprimé sa reconnaissance au gouvernement pour le soutien apporté à son entreprise, qui emploie aujourd’hui 90 personnes. Grâce au financement, il a pu renforcer son parc de machines et moderniser ses installations. « C’est une vraie bouffée d’oxygène. Merci au président Alassane Ouattara », a-t-il déclaré.

La tournée s’est poursuivie à Azaguié M’Bromé, sur le site de l’exploitation de Bakary Coulibaly, jeune ingénieur agronome et bénéficiaire du projet. Son hectare de terres, exploité en plein champ et sous serre, accueille piment, tomate, gombo, chou et plantes aromatiques. Devant une dizaine d’autres jeunes producteurs du département d’Agboville, le ministre a salué cette initiative : « Ce que nous voyons ici donne de l’espoir. Quand le sérieux rencontre le professionnalisme, cela donne des merveilles. »

Le dimanche, cap sur Tiassalé, où deux producteurs de manioc mécanisent désormais leur culture sur 10 hectares chacun grâce aux tracteurs acquis via le PDC2V. Le coordonnateur du projet, Bernard Comoé, a annoncé que les rendements de ces exploitations pourraient atteindre entre 35 et 50 tonnes de manioc par hectare. De quoi faire d’eux des modèles à suivre pour toute la filière.

Des résultats qui valident la vision du gouvernement

« Les résultats observés sur le terrain nous rassurent : le gouvernement ne s’est pas trompé en initiant le PDC2V. Ces jeunes entrepreneurs agricoles auront un rôle clé à jouer dans le développement de notre pays », a souligné le ministre Adjoumani. Il a réaffirmé la volonté de l’État de placer les jeunes et les femmes au cœur du développement agricole, conformément à la vision du Président de la République.
Le PDC2V, à travers son Fonds à Coûts Partagés, a déjà permis de soutenir 1 121 bénéficiaires dans les filières du manioc, du maraîcher et de l’aquaculture, pour un montant global de 18 milliards de FCFA.

En complément, le projet a également construit 30 Centres de Développement du Vivrier (CDV), réhabilité 3 laboratoires du LANADA, renforcé la recherche agricole, et construit 3 marchés de gros pour faciliter l’écoulement des produits vivriers. Avec le PDC2V, la Côte d’Ivoire confirme son engagement. Avec le PDC2V, la Côte d’Ivoire confirme son engagement à mécaniser l’agriculture pour la sécurité alimentaire.

Aimé Kouassi

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