Campagne nationale de curage des caniveaux : pour une Côte d’Ivoire propre et sereine, chaque geste compte

Le civisme et la salubrité sont bien plus que de simples exigences légales ou des règles de bonne conduite car ils incarnent la responsabilité citoyenne et le respect de l’espace commun. Dans toute société moderne, ils sont le socle sur lequel repose l’harmonie sociale, la santé publique, la fierté nationale, et la durabilité environnementale.

Le civisme, c’est cette discipline intérieure qui pousse chaque citoyen à agir avec conscience et dévouement pour préserver l’ordre, la propreté et la beauté de sa ville. Respecter le code de l’assainissement et de la salubrité ne doit pas se limiter à une obligation formelle, mais devenir une habitude, une démarche volontaire. En respectant ces normes, chacun contribue à réduire les risques sanitaires (maladies, inondations), à préserver l’environnement, et à renforcer la cohésion sociale.

De nombreux exemples internationaux illustrent ce qui peut être accompli quand civisme et discipline se combinent. Dubaï, par exemple, est devenue l’un des modèles mondiaux de propreté, où le respect du cadre de vie est une culture profondément ancrée. Une ville où jeter un papier dans la rue peut coûter cher, et où l’entretien est quotidien, non négociable.

Accra, la capitale ghanéenne, montre aussi qu’une implication citoyenne, combinée à une gestion efficace des déchets, peut transformer une ville. Idem pour Kigali, la capitale du Rwanda où le civisme passe par la participation active des citoyens à l’entretien de leur environnement et par des campagnes de sensibilisation régulières.  

En France, le civisme se manifeste par un respect scrupuleux des espaces publics, une gestion rigoureuse des déchets, une éducation environnementale dès le plus jeune âge. Ces exemples prouvent que la discipline collective, quand elle est soutenue, engendre un environnement sain, agréable et porteur de fierté.

Le défi ivoirien : une volonté politique et citoyenne à harmoniser

En Côte d’Ivoire, cette dynamique est en marche. Le ministre Bouaké Fofana joue un rôle clé dans cette transformation. Avec une vision claire et des actions concrètes, il œuvre pour rendre Abidjan et les autres villes de l’intérieur propres à l’image de Dubaï ou d’Accra.

Ses grandes initiatives incluent des campagnes de sensibilisation, des opérations de nettoyage massives, la réhabilitation des infrastructures de gestion des déchets, l’implication des communautés et la mise en place de dispositifs de contrôle et de sanctions. Ces efforts ne sont pas seulement des opérations ponctuelles, mais le début d’un changement de mentalité durable.

Ce changement ne peut réussir sans l’engagement de tous. Le civisme commence par chaque individu : ne pas jeter ses déchets par terre, trier ses déchets, utiliser les poubelles, respecter les espaces publics. C’est cette somme de petits gestes qui forge une grande discipline collective.

Il faut aussi que la société dans son ensemble, les autorités, les entreprises, les écoles, jouent leur rôle pour créer une culture de la propreté, une norme sociale.  Car nos marchés, nos gares routières, souvent même des maquis, les sites de construction, les gros camions de sables, graviers ou de poubelles qui versent souvent une partie de leur contenu sur l’autoroute ou les grands axes routiers et autres lieux de grandes affluences ou ressemblent à des dépotoirs. Chaque citoyen doit rendre son foyer propre, les artères des quartiers doivent être limpides comme l’eau de roche, pour un environnement sain où il fait bon vivre. 

Imaginez Abidjan éclatante, où chaque rue est un exemple de propreté, où le respect de l’environnement est un réflexe, où l’hygiène est une priorité partagée. Ce rêve est à notre portée si chacun s’engage avec détermination, si la discipline devient la règle plutôt que l’exception.

S’inspirant des modèles internationaux, la Côte d’Ivoire peut devenir une référence en matière de civisme et de gestion urbaine. Le travail du ministre Bouaké Fofana montre la voie. Il prouve qu’avec une vision claire et une volonté politique forte, accompagnée par l’engagement citoyen, la transformation est possible.

Un appel à l’action collective

Le civisme, la salubrité et la discipline urbaine ne sont pas simplement des enjeux techniques. Ils relèvent avant tout d’une volonté collective. Il est temps que chaque citoyen prenne conscience que la propreté est une responsabilité partagée, un symbole de respect envers soi-même, sa famille et la nation. L’avenir de nos villes se construit aujourd’hui, par nos gestes quotidiens et notre détermination à faire de la Côte d’Ivoire un pays où il fait bon vivre, un modèle de propreté, de discipline et de fierté nationale.

Julien Koffi

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