L’économiste Lamoussa Djinko a animé ce vendredi 15 mars 2024 , sa septième conférence de presse autour du thème : « L’éducation nationale », dans ses locaux sis à Riviera- Attoban. Lors de cette rencontre avec la presse, l’économiste a attiré l’attention sur la question de l’éducation ivoirienne, avec des propos percutants en ces termes : « l’école ivoirienne est très malade ». S’exprimant sur cette question, Lamoussa Djinko envisage le bon développement de la Côte d’Ivoire dans les années à venir en supprimant le système français instauré en Côte d’Ivoire. Car, l’éducation est l’une des équations pour l’essor de la Côte d’Ivoire. Selon l’économiste Lamoussa Djinko, l’éducation ivoirienne est une plaie, une maladie que subissent les apprenants. « Nous ne sommes pas du tout éduqués, car le système éducatif de la Côte d’Ivoire a une influence sur les élèves et étudiants. Le gouvernement a fait beaucoup de progrès , avec un pourcentage de 4% des élèves qui ont été enregistrés abandon au cours de l’année 2022-2023 avant de dire que nous sommes à quatre décennies que l’école ivoirienne est très malade. Parce que, aucun chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire n’a connu une apothéose dans le processus du système éducatif ivoirien. Personne n’a pu relever les défis majeurs de l’éducation nationale. Deux millions d’élèves et étudiants ont subi le décrochage en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire des élèves ayant abandonné les études », a-t-il révélé. Nonobstant cela, il a s annoncé que le problème se situe à trois niveaux : Au niveau de l’enseignement, l’enseignant et le système éducatif. « Les salles de classe occupent un nombre de 100 élèves ce qui n’est pas normal. L’école va de mal en pire, car, l’enseigné doit avoir un cadre propice pour étudier », dit-il. Le Système éducatif ou Le modèle du système éducatif ivoirien a échoué et est inefficace selon lui. Pour renforcer le secteur du système éducatif ivoirien, l’économiste annonce douze (12) mesures majeures pour reconstruire le système éducatif. Il s’agit de la suppression de l’entrée en 6e, la suppression du BEPC, la suppression du baccalauréat , la construction des infrastructures scolaires et universitaires pour combler l’écart, le renforcement des capacités des enseignants, revoir les matériels didactiques et apporter de nouveaux équipements, l’augmentation du salaire des enseignants pour la gestion des équipements , la construction des campus universitaires pour tous les étudiants, la création des écoles maternelles pour les enfants, la réhabilitation des centres de l’Etat, la lutte contre la fraude et la corruption à l’ecole, la suppression des concours d’entrée à l’ENA et la révision du statuts spécial pour les enseignants.
julien Koffi ( stagiaire)
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