La cérémonie inaugurale sur le Sommet international relativement à la relance de la filière coco en Côte d’Ivoire s’est déroulée ce lundi 9 septembre 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire sis à Cocody.
Cet événement a été un lieu de rencontre privilégié avec les professionnels du secteur et vise à accroître la résilience de l’agriculture ivoirienne en particulier la filière Coco face aux défis climatiques avec un objectif clair. Qui est celui de faire connaître les opportunités de ladite filière autour du thème : « Optimisation de la production du cocotier en Côte d’Ivoire par l’application des techniques culturales appropriées ».
Mamadou Touré , ministre de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, a souligné qu’en Côte d’Ivoire, le secteur agricole constitue l’un des piliers de l’économie, avec une contribution de plus de 25% du PIB et représente le premier secteur pourvoyeur d’emplois formels et informels soit 44,3%, selon les estimations de l’enquête nationale sur la situation de l’emploi 2019.
« Ce secteur joue un rôle central pour l’atteinte des objectifs nationaux de développement, notamment en termes d’éradication de la pauvreté et de renforcement de la sécurité alimentaire. Le sommet international qui nous réunit concerne la noix de coco qui est la principale culture pérenne de rente des populations du littoral de notre pays. Car, la noix de coco est le sixième fruit le plus cultivé au monde. Elle est cultivée dans 87 pays dont la Côte d’Ivoire et représente une production annuelle de près de 63 millions de tonnes (FAOSTAT, 2019), correspondant à une production brute de 9,7 milliards de dollars (FAOSTAT, 2018) », a-t-il fait savoir.
Selon Abou Bamba, coordinateur du projet Abidjan LEGACY Program, le changement climatique et la perte de surface sont les causes des problèmes liés à la filière cocotier. Car, les quarante premières années, il y’a une production énorme et à partir de la 40e année, une baisse survient, tout en donnant l’objectif du symposium. « Ce symposium va être un cadre de discussion et d’échanges entre les professionnels. A l’issu de cette rencontre, une feuille de route sera soumise au gouvernement pour comparer au plan ’’coco émergent’´ qui permettra à la Côte d’Ivoire de passer de 120.000 tonnes au 600.000 tonnes, afin de franchir au premier rang des produits africains producteurs de coco et au troisième rang mondial ou était notre pays, il y’a une quinzaine d’années », a-t-il expliqué.
Pour sa part, Jean Sansan Kambilé, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, assurant l’intérim du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, a indiqué que la relance du développement de la filière Coco est un long processus. « Le présent symposium, qui fait partie de ce processus, sera pour l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les atouts et les défis majeurs à relever pour mieux bâtir la durabilité de la filière Coco. Le ministère d’Etat, ministère en charge de l’Agriculture est convaincu que les résolutions de ce symposium lui permettront d’affiner ses actions visant à relancer la filière Coco. C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouvert le symposium international sur la relance de la filière Coco en Côte d’Ivoire », relève-t-il.
Il faut noter que la volonté de l’Etat et des acteurs dans l’organisation de la filière est de faire des efforts qui s’en doute devraient s’orienter vers la recherche de financement en mettant en œuvre d’un plan d’action concret. Ce sommet qui a réuni l’Etat, les acteurs, les structures de financement et la recherche s’avère une opportunité pour la relance de la filière Coco en Côte d’Ivoire.
Julien Koffi
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