Visite du marché à bétail d’Anyama : Issiaka  Sawadogo encourage l’installation des acteurs de la filière

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L’accessibilité du marché a particulièrement séduit les clients, attirés par une variété de commerces proposant un large choix de moutons et de bœufs. Les acteurs du secteur ont remercié les autorités en place et ont encouragé ceux qui hésitent encore à rejoindre ce nouveau site.

Sawadogo Issiaka, président du Conseil d’administration de l’Interprofession gros ruminants, a tenu à rassurer les professionnels en déclarant ceci : « Il y a quelques semaines, cet endroit était vide, mais aujourd’hui, les enclos se développent. Malheureusement, certains médias évoquent une absence d’activités ici. La réalité est tout autre. Les choses avancent au rythme de la Côte d’Ivoire. Je remercie Cissé Bacongo, ministre-gouverneur du District d’Abidjan, ainsi que le gouvernement ivoirien pour leur soutien. Certains expriment des doutes quant à la distance de ce marché, mais je leur rappelle que pour des animaux provenant de Niamey, Ouagadougou ou Ouangolodougou, 15 km ne constitue pas un obstacle insurmontable pour mener leurs affaires ».

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Il a également noté un intérêt croissant pour l’installation au sein du marché, un objectif gouvernemental étant de regrouper tous les acteurs de la filière bétail ici, pour désengorger les espaces urbains d’Abidjan où la coexistence entre humains et animaux est compliquée. « Le District d’Abidjan s’engage à faire de cet espace de 166 hectares un marché à bétail de référence en Afrique de l’Ouest, comme en témoigne le développement d’infrastructures telles que l’électricité et l’asphaltage imminent des routes », a-t-il ajouté.

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D’autres acteurs, comme Bassouma Ouattara, qui a pu obtenir quatre enclos grâce à son réseau professionnel, ont salué les efforts du gouvernement. « Ce site est notre maison. Aucun succès n’est facile, mais l’important est de se bâtir un espace de travail », a-t-il affirmé.

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Moussa Zalé, membre de l’organisation interagricole gros ruminants, a partagé son expérience en affirmant : « Après quatre mois dans ce nouveau site, les travaux progressent bien. Au début, la distance par rapport à Adjamé était perçue comme un obstacle, mais nous commençons à nous adapter et à développer progressivement nos activités. La communication sur ce nouvel emplacement a incité de nombreux clients à venir, même de nuit ».

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De son côté, Gaoussou Doumbya, superviseur général du parc à bétail d’Anyama, a constaté un engouement croissant : « Tous les enclos sont actuellement occupés et nous construisons encore pour accueillir de nouveaux acteurs. C’est rare de disposer d’un tel site en Afrique de l’Ouest. À ce jour, 6 000 enclos sont déjà construits et occupés ».

Il faut noter que ce nouvel espace promet de devenir un centre névralgique pour le commerce du bétail, contribuant ainsi au développement de la filière en Côte d’Ivoire.

Rodrigue Cofye


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