Une contribution saluée par l’OTICE
Il faut savoir que sur les 35 existantes en Afrique, la terre d’éburnie dispose, à Dimbokro – l’une des grandes villes du centre du pays située à 240 km de la capitale économique, Abidjan, et à 80 km au Sud Est de la capitale politique, Yamoussoukro – de 02 stations infrasonores et sismiques. Pour Robert Floyd, la nation des Eléphants est « un partenaire fiable de l’OTICE et un exemple à saluer ». Et pour cause. En effet, ces 02 infrastructures produisent des « données fiables utilisées pour faire avancer la lutte » pour la réduction ou l’annulation des « tests nucléaires dans le monde. » A relevé le Secrétaire Exécutif de la Comission de l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires.
Selon le Ministre Ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, ces 02 stations Ivoiriennes et le Centre National de Données (CND), en plus de participer au système de surveillance international, permettent de collecter des données aux nombreux avantages civils et contribuent à la formation des étudiants Ivoiriens en année de Master et de thèse. « Elles aident à suivre tout ce qui est tremblement de terre dans notre sous-région, à mener des études sur le changement climatique et ses impacts, notamment sur l’agriculture (sécheresse, inondation, etc.) et sont utiles, lors de la construction d’un important immeuble ou d’un barrage hydroélectrique. » A fait savoir le ministre Ivoirien Adama Diawara. Depuis son adoption en 1996, 187 Etats ont signé le traité de l’OTICE et 178 pays l’ont ratifié.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
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