𝐌𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐅𝐌𝐈 à Abidjan : 𝐋𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐀𝐝𝐚𝐦𝐚 𝐂𝐨𝐮𝐥𝐢𝐛𝐚𝐥𝐲 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥’é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐢𝐯𝐨𝐢𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞

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« 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟗, 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮 à 𝟔,𝟖% 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 »

Ouverte depuis le 23 septembre dernier en mode virtuel, la phase présentielle de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) en Côte d’Ivoire relative à la troisième revue du Programme Economique et Financier 2023-2026, et de la deuxième revue de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) couplées avec les consultations au titre de l’article IV des Statuts du FMI, a débuté le mardi 1er octobre 2024.

Cette mission est dirigée par M. Olaf Ounteroberdoester, Chef de mission du FMI pour la Côte d’Ivoire.

La cérémonie de lancement de ladite mission qui a eu pour cadre la salle de Conférence du 20ème étage de l’immeuble Sciam a été présidée par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.

Il a indiqué que cette mission va consister à l’évaluation du programme économique et financier, du programme au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité dont bénéficie notre pays depuis mars 2024 pour soutenir les actions en faveur de la lutte contre les effets du changement climatique. Et enfin, elle permettra de mener les consultations au titre de l’Article 4 des Statuts du FMI.

𝐋𝐚 𝐫é𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐢𝐯𝐨𝐢𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞

A cette occasion, le ministre a rassuré sur la bonne performance enregistrée dans l’exécution du programme à fin juin 2024 et s’est félicité des avancées notables enregistrées dans la mise en œuvre des mesures de réformes de Facilité pour la Résilience et la durabilité (FRD).

« A fin juin 2024, tous les critères de réalisation et les repères indicatifs ont été respectés. De même, tous les repères structurels ont été atteints. Malgré un contexte international difficile, marqué par le durcissement des conditions de financement, les tensions géopolitiques et les risques sécuritaires sous-régionaux, notre pays continue de maintenir son dynamisme économique, avec des taux de croissance qui ressortent à 6,2% en 2022, 6,5% en 2023 et à 6,1% en 2024. Sur la période 2025-2029, les perspectives économiques demeurent prometteuses, avec un taux de croissance attendu à 6,8% en moyenne », s’est-il satisfait.

A l’en croire, l’inflation continue de baisser, avec un niveau de 3,8% à fin juillet 2024, contre 4,4% en 2023 et 5,2% en 2022, en lien avec une bonne progression de la production vivrière ainsi que les mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la vie chère. Et de souligner que le déficit budgétaire ressortirait à 4,0% en 2024, soit une baisse de 1,2 point par rapport à celui de 2023 et se consoliderait à 3,0% dès 2025, en ligne avec la norme communautaire de l’UEMOA et les engagements pris dans le cadre du programme.

Concernant la situation de la dette, le ministre a assuré que le risque de surendettement demeure modéré. Quant aux échanges extérieurs, dira-t-il, le solde des transactions courantes connaitrait une nette amélioration à partir de 2024, en lien avec l’orientation des prix de certaines spéculations dont le cacao, ainsi que l’accroissement du volume des exportations de pétrole brut, avec la montée en puissance du champ Baleine.

En dépit de la dynamique de notre économique, le ministre Adama Coulibaly a exhorté les équipes du FMI et celles de la Côte d’Ivoire à s’accorder sur des mesures susceptibles de renforcer le cadre macroéconomique pour accompagner le pays dans l’atteinte des objectifs du PND tout en lui permettant de développer une plus forte capacité de résilience, face aux différents chocs exogènes ou endogènes.

Olaf Ounteroberdoester, le Chef de mission du FMI pour la Côte d’Ivoire a noté pour sa part, que la revue du programme économique est soutenue par deux facilités du FMI. Il s’agit selon lui pour la première facilité, des mécanismes élargis du crédit d’un montant total de 3,5 milliards de dollars US pour préserver la stabilité macroéconomique et faciliter une transformation plus profonde vers le statut à revenus intermédiaire de la tranche supérieure. Et la seconde facilité porte sur la résilience et le développement durable d’un montant de 1,3 milliards de dollars US pour aider à relever les défis du changement climatique.

En sus, il a salué la résilience de l’économie ivoirienne avec une croissance attendue supérieure à 6% cette année. Non sans préciser que la Côte d’Ivoire est en train de devenir un point d’ancrage de stabilité de la région de l’UEMOA.

Il faut noter que la mission s’achèvera le 9 octobre prochain.

SERCOM MFB


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