Les 3 profils en lice qui pourraient bien changer la donne
Pouvant compter sur des soutiens de taille, Khaled El-Enany, Gabriela Ramos et Firmin Edouard Matoko briguent la tête de l’institution spécialisée des Nations unies créée en novembre 1945 suite aux dégâts et massacres de la 2de Guerre mondiale. Le profil de ces 3 candidats pourraient permettre aux pays du Sud de porter l’un de leurs ressortissants à la tête de l’UNESCO. Et pour cause.
La voix de l’Afrique du Nord et du Monde Arabe

Ancien Ministre Égyptien du Tourisme et des Antiquités, Khaled El-Enany, par exemple, est soutenu par l’Union Africaine et la Ligue des États Arabes. Selon plusieurs experts, sa candidature à la Direction Générale de l’UNESCO apparaît non seulement comme un moyen de renforcer la coopération Sud-Sud, mais également de raffermir la collaboration active entre les monarchies du Golfe et les États Africains, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la science et du patrimoine. Prônant une gouvernance multilatérale plus ouverte, pragmatique et ancrée dans les réalités locales, Khaled El-Enany, s’il est élu, deviendrait le premier Directeur Général de l’UNESCO issue du monde Arabe et le deuxième Africain à occuper cette fonction, en près de 80 ans.
Le choix de l’Afrique Centrale

D’abord en faveur du candidat Egyptien, la République du Congo a finalement décidé d’appuyer et d’accompagner la candidature de Firmin Edouard Matoko, l’un de ses ressortissant. Bien que ce retournement de dernière minute soulève des questions, quant à la capacité, la possibilité, sinon l’envie des pays Africains de proposer et de tenir une position continentale unifiée, il faut tout de même reconnaître que l’actuel Sous-Directeur Général de l’UNESCO en charge de la Priorité Afrique et des Relations Extérieures, en sa qualité de haut fonctionnaire de longue date de l’organisation, représente un gage de continuité institutionnelle.
L’alternative de l’Amérique Latine

Spécialiste de l’Intelligence Artificielle (IA) et Ancienne de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), la Mexicaine Gabriela Ramos est la touche féminine parmi les profils présentés par les pays du Sud. Résolument tournée vers les grandes questions Technologique, son élection au poste de Directrice Générale de l’UNESCO, en novembre prochain, pour le mandat 2025-2029, pourrait accélérer, voire dynamiser la régulation en la matière, dans un monde où le Droit à du mal à suivre l’évolution à vitesse grand V et la croissance exponentielle de la Technologie comme de ses usages multiples et variés.

Le Climat, l’Education, la Science et la Culture sont des enjeux majeurs pour les pays du Sud. A l’heure où la plupart des Etats sont engagés dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), le départ des Etats-Unis des accords sur le climat, les nouvelles taxes douanières imposées par l’Administration Trump, ainsi que la suppression de nombreux Fonds accordés par l’Agence États-Unienne pour le Développement International (USAID) mettent les pays du Sud dans une situation délicate. Cependant, l’élection, à la plus haute fonction de l’UNESCO, d’un profil du Sud pourrait bien rebattre les cartes en leur faveur.
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