9e Édition de la Journée Nationale du Cacao et du Chocolat : Koné Brahima Yves rend hommage aux producteurs ivoiriens

TOF YVES KONE
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Le samedi 28 septembre 2024, le Comité d’Organisation a eu l’honneur d’ouvrir la 9e édition de la Journée Nationale du Cacao et du Chocolat (JNCC) à Abidjan, un événement soulignant l’importance cruciale des producteurs de cacao pour l’économie ivoirienne. Cette cérémonie a été marquée par un discours passionné de Koné Brahima Yves, président du comité d’organisation, qui a su mettre en lumière les enjeux et défis auxquels font face les producteurs dans cette industrie.

Sous le thème significatif « Pas de producteurs, pas de cacao ! », cette édition a pour but de renforcer la visibilité et le rôle vital des producteurs de cacao, qui représentent non seulement le cœur de la filière, mais aussi l’avenir de nombreux Ivoiriens. M. Koné a rappelé que le cacao n’est pas simplement un produit économique : il est l’âme de la Côte d’Ivoire, le fruit du travail dévoué de plus d’un million de cultivateurs.

Reconnaissance des efforts du Président

M. Koné a profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers le Président Alassane Ouattara, dont les efforts depuis 2011 ont été centraux pour relancer la filière cacao. Grâce à des réformes profondes, les conditions de vie des producteurs et de leurs communautés se sont améliorées, posant les bases d’un avenir meilleur. La création de la JNCC a également été une initiative marquante pour traiter de manière systématique les questions liées aux producteurs.

Le président du comité a également dressé un bilan des progrès réalisés durant les éditions précédentes de la JNCC. Il a mis en avant des avancées significatives, telles que le développement de l’agroforesterie, l’instauration d’un système de traçabilité des produits, ainsi que l’instauration d’un mécanisme de Différentiel de Revenu Décent (DRD) pour assurer des conditions de rémunération plus justes pour les producteurs.

Les Défis à Surmonter

Malgré ces succès, M. Koné a dénoncé la faible part des bénéfices retirés par les producteurs dans le secteur cacaoyer, ne représentant pas plus de 6% des richesses générées. Cela souligne la nécessité d’une meilleure valorisation de leur travail et d’un partage équitable des retombées économiques. Durant ces trois jours de célébrations et d’échanges, des débats sont prévus pour répondre à des questions cruciales sur la valorisation du rôle des producteurs et sur les moyens d’assurer leur juste rémunération. Les participants, dont des experts et des représentants de l’industrie, exploreront également des partenariats stratégiques pour renforcer la durabilité de la filière.

Le président a réaffirmé l’engagement du Conseil du Café-Cacao à œuvrer pour un meilleur avenir des producteurs. Les aspirations sont claires : améliorer la rémunération, les conditions de vie, et les pratiques agricoles pour assurer un avenir prospère à la filière cacao en Côte d’Ivoire.

Aimé Kouassi


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