Les 25 pays membres de l’Organisation Interafricaine de Café (OIAC) se sont réunis à Dar-Es-Salam, en Tanzanie, sous la présidence de S.E.M. Samia Suluhu Hassan, chef de l’État de la République Unie de la Tanzanie. Ce sommet, qui s’est déroulé du 21 au 22 février 2025, avait pour thème « Libérer les Opportunités d’emploi pour la jeunesse par la régénération de l’industrie Africaine du Café ».
L’OIAC, un organisme intergouvernemental fondé en 1960, se consacre à démontrer le rôle crucial du café dans le développement socio-économique de l’Afrique, et représente un outil essentiel dans la lutte contre la pauvreté. La Côte d’Ivoire, membre fondateur et troisième producteur africain de café, a été fièrement L’OIAC, un organisme intergouvernemental fondé en 1960, se consacre à démontrer le rôle crucial du café dans le développement socio-économique de l’Afrique, et représente un outil essentiel dans la lutte contre la pauvreté. La Côte d’Ivoire, membre fondateur et troisième producteur africain de café, a été fièrement représentée par une délégation conduite par S.E.M. Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base. La délégation comprenait également des fonctionnaires du Ministère du Commerce et de l’Industrie, ainsi que du Conseil du Café et du Cacao.
L’Afrique, berceau du café arabica et robusta, est le deuxième plus grand continent du monde, avec des terres fertiles, des ressources en eau abondantes et une main-d’œuvre disponible. Cependant, selon les experts, le secteur africain du café reste sous-performant. Ce sommet s’inscrit dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, qui inclut le café comme produit stratégique.
Le principal objectif de ce sommet était de pousser les gouvernements africains à favoriser des initiatives telles que :
La création d’opportunités d’emploi pour les jeunes par la régénération de l’industrie du café, tant dans la production que la consommation.
Le soutien au financement public-privé pour l’entrepreneuriat des jeunes dans les cafeterias et les cafés mobiles.
La mise en place de centres d’excellence régionaux pour former les jeunes et les femmes dans toute la chaîne de valeur du café, en collaboration avec la recherche et le développement.
Des programmes de recherche pour les jeunes sur les effets du changement climatique sur le café.
La rencontre s’est achevée par la signature d’une déclaration adressée aux chefs d’État des pays producteurs de café, les engageant à faire du lobbying auprès de l’Union Africaine pour financer des projets de stimulation de la production et de la consommation intérieure de café. Ils ont également encouragé les pays africains consommateurs de café à privilégier l’approvisionnement auprès des producteurs africains pour favoriser le commerce continental.
Aicha Mambassou Koné
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