Un prêt pour renforcer la gouvernance économique du pays
Le programme d’appui à la viabilité budgétaire et à la résilience de l’économie Zambienne devrait contribuer à améliorer la mobilisation des recettes intérieures du pays. Pour ce faire, ce programme, financé par la BAD, prévoit, dans son cahier des charges, le déploiement de la solution de facturation électronique (smart in voice) et d’enregistrement de 12.000 contribuables assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Il comprend, aussi, l’introduction, le suivi et l’exécution de la stratégie de gestion des investissements publics pour un meilleur cadre de gestion des investissements publics dans l’ex Rhodésie du Nord, ainsi que l’adhésion de la Zambie au Forum mondial sur la transparence fiscale et l’échange d’informations à des fins fiscales. Le tout, pour l’efficacité et la transparence des dépenses publiques de l’Etat dirigé, à l’heure actuelle, par Hakainde Hichilema.
Au même titre, en soutenant la stratégie de mécanisation agricole, mise en œuvre par le Ministère Zambien de l’Agriculture, et la création de 10 centres de mécanisation, le programme devrait, à terme, bonifier la productivité agricole du pays et faire progresser l’approvisionnement des marchés nationaux et internationaux, en mettant à disposition, en location, des équipements aux agriculteurs, en vue de stimuler le développement agro-industriel et la croissance économique de cette nation.
Dans cette optique, le projet accompagnera le ministère, à travers un mécanisme de financement de l’agriculture durable. Cette initiative, basée sur le marché et administrée par le secteur privé par l’intermédiaire d’institutions financières, propose des financements sur mesure sous la forme d’intrants agricoles, en particulier aux exploitants de petite et moyenne taille qui ont un accès limité à un financement abordable, à hauteur d’au moins 6 milliards FCFA, dans un premier temps.
Selon Raubil Durowoju, Responsable pays de la BAD en Zambie, ce programme multisectoriel est conçu pour renforcer la viabilité budgétaire et accroître la participation du secteur privé à l’économie. Il met notamment l’accent sur le développement agro-industriel et les investissements climato-intelligents. Les Partenariats Public-Privé (PPP) et le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sont dans le champ d’application de ce programme.

Le jour de la conclusion de cet accord de prêt, le Conseil d’administration de la BAD a aussi approuvé un prêt de 103 milliards FCFA au profit de Madagascar, dans le cadre de la phase III d’un projet d’infrastructures visant à améliorer les corridors commerciaux à travers ce pays et la connectivité régionale. Quelques jours auparavant, la BAD a autorisé un accord de participation au risque de financement du commerce (RPA), avec Standard Bank of South Africa Limited, de 125 milliards FCFA et un investissement de 127,4 milliards FCFA dans une obligation sociale émise par le Groupe Standard Bank (SBG). Dans la même période, la BAD a également facilité la mobilisation de 1.375 milliards FCFA de capitaux, pour son projet transformateur de zones agro-industrielles spéciales au Nigéria, et entériné un financement de 32 milliards FCFA en faveur d’entreprises dirigées par des femmes, toujours au Nigéria.
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