Dr Adama Coulibaly livre les chiffres du coton et de l’anacarde Ivoirien

« (…) On assiste à une remontée de la production de coton au cours de la saison 2023-2024, soit un gain de 111.736 tonnes par rapport à la précédente campagne (…) Au niveau de la filière anacarde, la production n’a connu qu’une courbe ascendante depuis 2015 pour atteindre 1.225.935 tonnes en 2023 (…) » Voici-là les principales informations qu’il fallait retenir de cette communication phygitale délivrée par Dr Adama Coulibaly. Mais pas que… En effet, Durant son exposé, le patron de l’organe de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde en terre d’éburnie a précisé que l’or blanc Ivoirien enregistre une production de 347.922 tonnes pour la campagne 2023-2024, contre 236.186 tonnes en 2022-2023.

Sans toutefois négliger l’impact négatif des jassides, « ces insectes ravageurs qui ont fait chuter la production du coton graine de la période 2022-2023 à 236.186 tonnes », il a de même rappelé que la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (zonage) a permis de booster ladite production. « De 310.377 tonnes sur la période 2015-2016, elle a atteint un niveau record de 559.483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021. » Précise Dr Adama Coulibaly.

Concernant la filière anacarde, il a déclaré au cours de sa conférence que notre pays est le 1er pays producteur et 1er exportateur de noix brutes de cajou depuis 2015. « Nous sommes passés de 500.000 tonnes avant la réforme de 2014 pour atteindre 649.587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016. Pour la campagne en cours, le pays a une prévision de production de 1.250.000 tonnes, mais révisée à 1.000.000 tonnes, en raison des conditions climatiques défavorables cette année sur toute la zone de production et dans tous les pays. » A-t-il ajouté.

Représentant 40% de l’offre mondiale, la filière cajou contribue à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) Ivoirien. Le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023.

Créé par la loi n°2013-656 de septembre 2013, pour prendre le relais de l’Autorité de Régulation du Coton et de l’Anacarde (ARECA) dans la mise en place et le suivi d’un cadre réglementaire, ainsi que d’un environnement propice à une meilleure gouvernance des filières coton et anacarde, dans le but de garantir des niveaux de rémunérations plus équitables des différents acteurs de ces filières, dont principalement les producteurs, le Conseil du Coton et de l’Anacarde fixe, depuis un peu plus de 10 ans maintenant, les règles Ivoiriennes relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde. C’est aussi lui qui régule les activités de ces filières, en Côte d’Ivoire.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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